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Vides, espaces typographiques dans l'art : Une approche sémiotique

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://www.theses.fr/2018LIMO0022/abes
    • https://theses.hal.science/tel-01973005
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Vacher Camille
Date de soutenance
20-06-2018

Directeur(s) de thèse
Klock-Fontanille Isabelle
Président du jury
Tsala Effa Didier
Rapporteurs
Deni Michela - Roelens Nathalie
Membres du jury
Klock-Fontanille Isabelle - Tsala Effa Didier - De Angelis Rossana - Komur-Thilloy Greta

Laboratoire
CeReS - Centre de Recherches Sémiotiques - UR 14922
Ecole doctorale
École doctorale Sciences du Langage, Psychologie, Cognition, Education (Poitiers)
Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Sémiotique
Classification
Linguistique générale

Mots-clés libres
Espace, Écriture, Typographie
Mots-clés
Art moderne,
Sémiotique
Résumé :

La question de la place de l’écrivain, du poète, de l’artiste, du lecteur, du spectateur s’impose à nous au cours de nos études en école d’art. Nous développons alors toute une démarche en édition où la typographie prend une place centrale. Détournement de l’objet livre, appréhension de la notion d’écriture, nos différentes recherches plastiques nous amène également à la poésie. Notre propre pratique plastique, centrée sur la typographie et ses enjeux, se lie alors à nos recherches théoriques. Elles s’enrichissent l’une l’autre. Dans cette démarche nous souhaitons faire un pont entre l’approche sémiotique et l’approche plastique. Le corpus d’étude est centré sur des pièces d’art, et des livres d’artistes, en laissant une large place à l’art contemporain. Cela nous permet d’appréhender la manière dont le spectateur, le lecteur, reçoivent les images, lisent les « vides ». Enfin, notre travail personnel de plasticienne est également abordé, ce qui nous aide à nourrir et enrichir notre réflexion. Une première partie nous permet de mettre en évidence la mise en place d’un médium typographique. Les premiers à développer ces recherches et travaux sont Guillaume Apollinaire et Stéphane Mallarmé. Et ce sont tous les mouvements des avant-gardes du XXème siècle, qui vont en bénéficier : les cubistes, les futuristes italiens, les dadaïstes, les futuristes russes sont autant de mouvements de penseurs qui vont s’engager à créer un tournant dans l’art. Toute cette première partie nous permet de poser les bases des recherches plastiques incluant la typographie tel un médium et non un outil au service de l’information. Cela nous permet d’aborder, dans un deuxième temps, la place de la typographie au sein de l’art contemporain, et d’appréhender la manière dont les artistes d’aujourd’hui requestionnent ses limites. Dans une seconde partie nous mettons en évidence la façon dont ce médium typographique, est utilisé par les artistes contemporains. Nous le faisons tout au long de trois sous-parties, la première sur le signe typographique en lui-même et la question de l’écriture. La deuxième sous-partie, sur le support choisi et utilisé par l’artiste. Et la troisième sur l’utilisation et la mise en valeur de l’espace, voir comment cela influe sur la lisibilité de la pièce. Toute cette seconde partie nous laisse apprécier le travail d’artistes contemporains, de voir comment ils abordent la notion de signe typographique, quels sont leurs choix de supports et quels sont leurs positionnements face à la question de l’espace. Cette seconde partie, nous permet d’aborder dans une dernière partie, nos recherches personnelles de plasticienne. Dans cette troisième grande partie nous reprenons la même manière de procéder que dans la partie précédente, la première sous-partie nous permet d’expliquer la façon dont nous nous posons la question du signe typographique dans notre travail plastique. Dans la seconde sous-partie nous abordons notre rapport au support. Nous décidons de développer cela autour de l’objet livre, de ce qu’il représente, et la façon dont nous pouvons nous en jouer. La troisième, et dernière, sous-partie expose la façon dont nous nous posons la question de l’espace, du vide. Cette thèse est pour nous un prolongement de nos travaux artistiques. Nous voulons apporter, grâce à elle, une contribution à la sémiotique du signe. Une lecture nouvelle des œuvres des artistes contemporains qui utilisent le médium typographique dans leur travail et leurs recherches. Nous analysons leur rapport au signe, aux questions d’écriture. Nous prenons en compte leurs choix assumés de supports avec tout ce qu’ils impliquent de contribution au sens de l’œuvre. Enfin nous apprécions tout le travail réalisé autour du vide, de l’espace par ces artistes. La pluridisciplinarité des artistes d’aujourd’hui fait qu’ils sont conscients que tous ces choix (signe, support, espace) influent sur le regard du spectateur. Si l’un d’eux change, la lecture du regardeur se modifie.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant
2018LIMO0022
Numéro national
2018LIMO0022

Pour citer cette thèse

Vacher Camille, Vides, espaces typographiques dans l'art : Une approche sémiotique, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2018. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/2018LIMO0022