Impact de l’alimentation dans les spondyloarthrites : résultats d’une étude observationnelle prospective
(Document en Français)
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- Auteur
- Nguyen-Huu Kathy
- Date de soutenance
- 04-10-2018
- Directeur(s) de thèse
- Vergne-Salle Pascale
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Rhumatologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Microflore - Thèses et écrits académiques,
- Spondylarthropathie - Thèses et écrits académiques,
- Alimentation - Thèses et écrits académiques,
- Qualité de la vie - Thèses et écrits académiques
Introduction. La dysbiose, retrouvée chez des patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique, favorise l’altération des fonctions protectrices de la barrière intestinale. Or, il existe une inflammation intestinale dans les spondylarthrites ankylosantes, qui est d’autant plus sévère que la maladie est active. Les effets bénéfiques de l’alimentation et son influence sur la diversité microbienne et l’inflammation restent encore peu étudiés dans les spondyloarthrites, avec parfois des résultats discordants. L’objectif principal de l’étude était de mettre en évidence un ou plusieurs profils nutritionnels associe(s) a une activité plus importante des spondyloarthrites. Matériels et méthodes. Il s’agissait d’une étude monocentrique observationnelle prospective menée dans le service de rhumatologie au CHU de Limoges entre février et juillet 2018. Les données recueillies étaient les caractéristiques démographiques et de la maladie, les traitements ainsi qu’une enquête alimentaire quantitative et fréquentielle. Etaient inclus les patients de plus de 18 ans, remplissant les critères ASAS de spondyloarthrite axiale ou périphérique et ayant signé le formulaire de non-opposition. Les patients ayant une maladie inflammatoire chronique de l’intestin ou une chirurgie bariatrique étaient exclus de l’étude. Le critère de jugement principal était l’existence ou non d’une corrélation entre la consommation en omega-3, vitamine C, fibres, glucides raffines et aliments ultra-transformes et l’activité de la maladie, évaluée par les scores ASDAS CRP et BASDAI. Résultats. Sur les 140 patients inclus, il n’était pas retrouvé de différence significative pour la consommation en omega-3, vitamine C, glucides raffinés, fibres ou aliments ultra-transformés entre les patients ayant une forme active (BASDAI ≥4 ou ASDAS CRP ≥1,3) et très active (ASDAS ≥2,1) de spondyloarthrite et ceux ayant une forme non active. Il n’y avait pas non plus de différence significative de poids ou de traitements de fond entre les groupes actif et non actif. Les scores de qualité de vie et de fatigue étaient cependant plus importants dans les groupes actif et très actif, de même que les symptômes digestifs sans que cela soit corrélé à la consommation des différents nutriments étudiés, ni aux traitements associés. Conclusion. Bien que notre étude ne retrouve pas de profil nutritionnel particulier dans les formes actives de spondyloarthrite, il est retrouvé une altération de la qualité de vie et une présence de symptômes digestifs plus importantes chez ces patients. D’autres études sont cependant nécessaires pour explorer l’impact de l’alimentation sur l’activité de la spondyloarthrite.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-103817
- Numéro national
- 2018LIMO3161
Pour citer cette thèse
Nguyen-Huu Kathy, Impact de l’alimentation dans les spondyloarthrites : résultats d’une étude observationnelle prospective, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2018. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-103817