Alimentation et cancers : état des connaissances et des recommandations, rôle du pharmacien dans la prévention primaire

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Cancer - Prévention - Thèses et écrits académiques,

Alimentation - Thèses et écrits académiques,

Conseil à l'officine - Thèses et écrits académiques

Malgré la forte prévalence mondiale du cancer, il ne représente pas une fatalité. S’il est acquis que le cancer a d’abord une composante génétique, il est possible de réduire le risque d’en développer un en agissant sur les paramètres environnementaux et notamment sur l’alimentation. Les différentes recommandations nutritionnelles mises en place par les autorités doivent faire partie des habitudes quotidiennes de la population française. Ainsi, une alimentation équilibrée et diversifiée, privilégiant les fibres, les fruits et légumes, associée à une activité physique régulière peuvent réduire le risque de développer un cancer. En veillant à son alimentation, on peut donc diminuer aussi son risque de cancer. Et même si les études épidémiologiques ne peuvent pas conduire à des liens directs de cause à effet, il existe, lorsqu'on les rapproche des preuves expérimentales, des arguments convaincants en faveur de certains aliments et certaines manières de se nourrir. Le rôle du pharmacien dans la prévention primaire nutritionnelle est donc prédominant, il se doit de se poser garant des connaissances scientifiques afin d’aider le patient à faire les bons choix à l’égard de ses interrogations et inquiétudes concernant la maladie. Néanmoins, il ne pourra le faire qu’en ayant des connaissances suffisantes, alors que celles-ci évoluent plus vite qu’elles ne l’ont jamais fait.