Quand ergothérapie rime avec gérontotechnologies : état des lieux de la connaissance et de la pratique des ergothérapeutes, concernant les gérontotechnologies destinées à la personne âgée à risque de chutes, vivant à domicile

Auteur(s)

Jardou Mathilde

Année de soutenance

2019

Directeur(s)

Perrier Allison

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie -- Thèses et écrits académiques,

Chutes chez la personne âgée -- Thèses et écrits académiques,

Personnes âgées -- Thèses et écrits académiques

Le vieillissement de la population française entraine une augmentation du nombre de personnes âgées à risque de chutes. Ce constat implique de repenser les conditions du maintien à domicile de nos aînés chuteurs, qui souhaitent pour la grande majorité rester vivre chez eux le plus longtemps possible. Des start-up ont saisi cet enjeu et développent régulièrement des technologies destinées à ce public. Regroupées sous le terme de « Gérontotechnologies », elles ont pour objectif d’améliorer l’autonomie et la qualité de vie de nos séniors, tout en apportant un soutien à leurs aidants et aux services d’aide à domicile. L’ergothérapeute semble être le professionnel privilégié pour assurer une préconisation des gérontotechnologies de qualité, à la vue de ses compétences acquises tout au long de sa formation initiale. Face à un secteur en perpétuel mouvement, il s’agira de se questionner sur l’état actuel de la connaissance, et la pratique des ergothérapeutes concernant les gérontotechnologies, destinées à la personne âgée à risque de chutes, vivant à domicile. Des questionnaires ont été envoyés à des ergothérapeutes et aux 25 directeurs pédagogiques des instituts de formation en ergothérapie. Il ressort principalement de cette enquête : l’insuffisance dans l’apport des connaissances sur les gérontotechnologies par la formation initiale, l’absence d’outil d’évaluation spécifique pour préconiser ces technologies, et le manque d’une base de données nationale homogène permettant des préconisations plus adaptées aux besoins des personnes âgées à risque de chutes et à leur entourage.