L'application Activ’Dos : un bon adjuvant en rééducation du patient lombalgique chronique ?

Auteur(s)

Laterrot Louis

Année de soutenance

2020

Directeur(s)

Daviet Jean-Christophe

Diplôme

Diplôme d'Etat de masseur kinésithérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Lombalgie,

Autosuggestion,

Douleur chronique,

Applications mobiles,

Exercices physiques

Introduction : Dans un monde où les technologies sont de plus en plus présentes, il semble intéressant de proposer au patient, en plus de masso-kinésithérapie, un accompagnement numérique proposant des exercices pour prévenir ou soigner la lombalgie. Objectifs : L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de l’application mobile Activ’Dos en complément de la prise en charge masso-kinésithérapique chez des patients lombalgiques chroniques. Méthode : 9 patients souffrant de lombalgie chronique ont été répartis en 2 groupes. Le groupe contrôle (n=4, moyenne d’âge : 60,5±18,4) a bénéficié de séances de masso-kinésithérapie et le groupe expérimental (n=5, moyenne d’âge : 48,6±16,1), en plus des séances, a utilisé l’application Activ’Dos en dehors des séances. L’intervention a duré 4 semaines à raison de 2 séances par semaine. L’évolution de la lombalgie a été mesurée au début et à la fin de l’intervention grâce à l’auto-questionnaire de Dallas. Le score au questionnaire Eifel, la douleur moyenne sur 7 jours (EVA), la distance doigt-sol (DDS) et la valeur au test de Schöber ont également été recueillis. Résultats : Le test U de Mann-Whitney a montré une différence significative inter-groupe concernant la variation de la DDS entre le début et la fin de l’intervention (p=0,02). Aucune différence significative n’a été trouvée en ce qui concerne les autres critères de jugement. Conclusion : Cette étude ne montre pas de différence entre des patients utilisant Activ’Dos et ceux ne l’utilisant pas. Des recherches à plus grande échelle sont nécessaires.