Polyarthrite rhumatoïde et équilibre occupationnel

Auteur(s)

Jeanteau Michael

Année de soutenance

2020

Directeur(s)

Devanneaux Brigitte

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie,

Enfants autistes

Introduction : La Polyarthrite Rhumatoïde (PR) est une maladie rhumatismale chronique. Malgré un contexte changeant depuis une vingtaine d’années, avec l’apparition de nouveaux traitements réduisant l’activité de la maladie et le handicap fonctionnel, il existe encore des symptômes persistants qui peuvent altérer le rythme de vie des personnes atteintes. Ces dernières peuvent être amenées à faire des choix d’engagement ou de désengagement dans les activités et ainsi perturber leur équilibre occupationnel. Les sciences de l’occupation sont le fondement du métier d’ergothérapeute et comprennent le concept d’Équilibre Occupationnel (EO) dans leurs recherches. C’est pourquoi il semble pertinent d’étudier les liens existants entre la PR et l’EO, afin d’en faire émerger les facteurs de déséquilibre occupationnel. Objectif et méthode : L’objectif du mémoire est de connaitre les modifications de l’engagement dans les occupations causées par la PR et de savoir en quoi ce sont des facteurs de déséquilibre occupationnel. Pour ce faire, une méthode de recherche de type revue de la littérature a été choisie. Résultats : 8 études (4 qualitatives et 4 quantitatives) ont été sélectionnées à partir des trois bases données suivantes : CINAHL, PubMed et ScienceDirect. Il semblerait que les personnes perçoivent plus négativement l’imprévisibilité des symptômes et le processus de changement les amenant à se désengager des occupations plutôt que l’expérience de l’EO. En effet, cette dernière est hautement individualisée et par conséquent, les personnes la perçoivent de manière subjective. Cependant, les résultats montrent que les personnes atteintes de PR ont un meilleur EO lorsqu’elles ont peu de douleurs ou une activité plus faible de la maladie. Il s’avère que les personnes qui déclarent être limités dans le travail ont un moins bon EO que les autres. Enfin, des preuves biologiques confirment les liens entre la PR et l’EO avec des associations entre les cytokines, la PCR et l’EO. Conclusion: En définitive, il semblerait que l’imprévisibilité des symptômes, le processus de changement et les limitations au travail sont les principaux freins à l’expérience de l’EO. Il a partiellement été démontré des associations entre la PR et l’EO et d’autres entre la PR et le désengagement dans les occupations. Le fait d’être désengagé et d’avoir par conséquent une altération de l’EO n’est pas vérifié par manque de preuve.