Dépression post-AVC et ergothérapie : l'accompagnement du patient en hospitalisation dans la perspective du retour à domicile

Auteur(s)

Sonnerat Floriane

Année de soutenance

2021

Directeur(s)

Darsy Lydia

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie,

Maladies cérébrovasculaires

Contexte : En France, l’Accident Vasculaire Cérébral touche 140 000 personnes par an. Un tiers d’entre elles développe alors une dépression post-AVC. Dans leur parcours de soins, certains patients passent par des structures de rééducation avant de retourner à domicile. Durant cette hospitalisation, à cause de l’AVC, ils peuvent développer une dépression qu’il est essentiel de prendre en charge afin de limiter les conséquences de ce trouble sur la récupération et le retour à la vie quotidienne. Ce mémoire a pour objectif de déterminer en quoi l'ergothérapeute exerçant en SSR peut participer au dépistage, à la prise en charge et à la prévention de la dépression post-AVC afin d'en limiter l’impact en hospitalisation puis au domicile. Méthode : Pour répondre à cette problématique, une scoping review a été menée en sélectionnant des articles issus de cinq bases de données : Pubmed, Scopus, Google Scholar, Cairn et ScienceDirect. Résultats : 8 articles ont été sélectionnés. Ils ont permis de mettre en lumière les moyens dont dispose l’ergothérapeute pour dépister et prendre en soin la dépression post-AVC. Conclusion : L’ergothérapeute a les compétences pour faire le dépistage de la dépression seul ou en interprofessionnalité, notamment avec des échelles de dépistage. Il peut aussi mettre en place des moyens de prise en soin comme la réalité virtuelle ou la thérapie comportementale et cognitive, en association avec d’autres professionnels. En revanche, les articles n’incluent pas de prise en soin centrée sur les activités de la vie quotidienne du patient, alors qu’il est connu que la dépression diminue ces activités. Cela laisse donc une porte ouverte pour la recherche sur la place de l’occupation dans la dépression post-AVC.