L'utilisation de la réalité augmentée pour la rééducation cognitivo-motrice des enfants et adolescents atteints de paralysie cérébrale ou de lésion cérébrale acquise : étude de la faisabilité et de l'acceptabilité à domicile

Auteur(s)

Chateau Anne-Sophie

Année de soutenance

2022

Directeur(s)

Faucher Alexia

Diplôme

Diplôme d'Etat de masseur kinésithérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Kinésithérapie,

Pédiatrie,

Rééducation motrice,

Réalité virtuelle en médecine

Contexte : La paralysie cérébrale et les lésions cérébrales acquises sont les affections neurologiques les plus fréquemment retrouvées en rééducation pédiatrique. La réalité augmentée est un outil en plein développement encore peu étudié dans ce domaine. Pourtant, ses avantages semblent multiples, notamment en donnant la possibilité à l’enfant de compléter sa rééducation à domicile en enrichissant son environnement "réel" d’éléments virtuels. Objectif : Étudier la faisabilité et l’acceptabilité liées à l’utilisation à domicile d’un casque de réalité augmentée de type Hololens 2® pour la rééducation cognitivo-motrice des enfants et adolescents atteints de lésions cérébrales, auprès des parents. Méthode : Nous avons effectué une approche qualitative par entretiens semi-dirigés avec des parents d’enfant recrutés dans deux Instituts d’Éducation Motrice (IEM). La grille d’entretien utilisée reposait sur l’utilisation du modèle Unified Theory of Acceptance and Use of Technology (UTAUT). Les entretiens ont été étudiés grâce à une analyse thématique. Résultats : Notre échantillon final était constitué de 7 parents. Nos résultats ont montré qu’une tendance générale positive se dégageait de l’avis des parents. Cela a permis de faire émerger les intérêts et les limites identifiées, sur lesquels nous nous sommes appuyés pour établir des lignes directrices en vue de faciliter le développement de nouveaux programmes à domicile basés sur l’utilisation d’un casque de réalité augmentée. Conclusion : Le choix d’inclure les parents dans la conception de nouvelles interventions ne peut que renforcer l’alliance thérapeutique qui est primordiale pour un accompagnement au plus près des besoins du jeune et de sa famille.