Prise en charge de l'état de mal épileptique de l'adulte en pré-hospitalier : étude rétrospective de 2006 à 2013 au SAMU 87 de Limoges

Discipline

Médecine d’urgence

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

État de mal épileptique - Thérapeutique - Thèses et écrits académiques,

Service d'aide médicale d'urgence - Thèses et écrits académiques

Introduction : Les états de mal épileptiques convulsifs tonico-clonique généralisés (EMCTCG) et larvés exposent à une forte morbi-mortalité à court terme. Leur prise en charge thérapeutique en urgence est donc primordiale. L'objectif de cette étude est d'évaluer la prise en charge des états de mal épileptiques de l'adulte en pré-hospitalier, au sein du SMUR de Limoges, par rapport aux dernières recommandations françaises de 2009. Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective et comparative a été menée de 2006 à 2013. Tous les adultes en EMCTCG, partiels et larvés, pris en charge initialement par le SMUR de Limoges ont été inclus. Résultats : 76 patients ont été inclus. Le diazepam est administré majoritairement en première et deuxième intention (89,5% (68) et 70%(35)). En troisième ligne thérapeutique, le phénobarbital est principalement utilisé (53,8% (14)). Il est renouvelé en cas d'échec dans 55,6% des cas (5). Il n'y a pas de différence significative avant et après la parution des dernières recommandations établies à ce sujet en 2009 (p>0,3). L'anesthésie générale est nécessaire dans 11,8% des cas (9). L'induction est effectuée majoritairement sous thiopental-célocurine (66,66% (6)) et la sédation par midazolam-fentanyl (55,55% (5)). Conclusion : La prise en charge thérapeutique des états de mal épileptiques de l'adulte par le SMUR de Limoges n'est pas strictement adaptées aux dernières recommandations de 2009. Il n'existe par ailleurs pas de différence de prise en charge thérapeutique depuis 2006. Cela est, en partie, dû au fait qu'il n'y a pas de clonazepam ni fosphénytoïne au SMUR de Limoges.