Les risques d'envenimations en France métropolitaine

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Envenimation - Thèses et écrits académiques,

Animaux venimeux - France - Thèses et écrits académiques

De nos jours, en France métropolitaine, nous sommes tous les ans confrontés à des problèmes d’envenimations plus ou moins graves dues à différentes espèces. Les principales espèces responsables des envenimations sont les hyménoptères (guêpes, frelons), les serpents (vipères) et les méduses. Mais d’autres sont moins bien connues du public et pourtant toutes aussi dangereuses (certains poissons et araignée). Leurs systèmes d’envenimation sont des adaptations d’autres systèmes qui leur permettent le plus souvent de se défendre face à des agressions de prédateurs ou bien à la capture de proies. Mais les venins synthétisés, d’origine protéique et enzymatique le plus souvent, qui ne sont pas destinés à être inoculés à l’homme peuvent avoir des conséquences médicales. Il faut donc le plus fréquemment exercer une certaine prévention vis à vis de ces envenimations pour éviter des traitements plus lourds face à une situation de crise. Mais de nouvelles habitudes comportementales font constater l’arrivée de nouveaux animaux de compagnies (« les NAC ») qui ne sont pas sans conséquence médicale. Les accidents d’envenimations restent peu fréquents mais leur nombre augmente régulièrement (de 1 à 2 cas par an au début des années 90, à 4 à 5 cas par an en 2005). Le système de santé français n’est pas préparé à la prise en charge des patients envenimés par des animaux exotiques. Nous pouvons dès lors nous demander si la société doit supporter les conséquences d’un tel engouement sachant qu’il existe des espèces inoffensives et tout aussi intéressantes pour les passionnés.