Le nouvel engouement pour la cosmétologie bio : simple phénomène de mode ou réel progrés pour la sécurité des consommateurs ?

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Cosmétiques - Thèses et écrits académiques,

Cosmétovigilance - Thèses et écrits académiques,

Produits naturels - Emploi en cosmétologie - Thèses et écrits académiques

Bien que ne répondant pas à la définition du médicament, les produits cosmétiques sont soumis à une réglementation stricte au niveau européen par la directive 76/768/CEE, régulièrement mise à jour depuis. Elle a été transposée en droit français dans le Code de la Santé Publique (article L 5131-1 à 11). Cette réglementation a été établie afin que les produits cosmétiques ne nuisent pas à la santé des consommateurs. Toujours dans un but de sécurité et sur le modèle de la pharmacovigilance concernant les médicaments, un système de cosmétovigilance a été créé au sein de l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé). Ce système de cosmétovigilance, par le biais d’une commission de cosmétologie, permet d’émettre des avis sur tout ce qui concerne les produits cosmétiques et de recueillir les informations sur les effets indésirables signalés, facilitant ainsi les décisions de retrait de lots ou de produits prises par l’AFSSAPS. Suite à une forte demande de la part de consommateurs et suivant le phénomène de mode des produits « naturels », de plus en plus de laboratoires de cosmétiques se sont spécialisés dans la cosmétologie bio en revendiquant des produits plus surs pour les consommateurs. Plusieurs organismes indépendants ont créé des labels afin de certifier les produits cosmétiques bio. Ceux-ci doivent alors répondre à des critères bien précis détaillés dans un référentiel ou cahier des charges.