Suivi médical des compétiteurs masters participant aux championnats de France d'athlétisme sur piste d'été en 2014

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Athlètes - Thèses et écrits académiques,

Athlétisme - Thèses et écrits académiques,

Bilans de santé - Thèses et écrits académiques

L'objectif principal de cette étude descriptive est d’analyser le suivi médical des Athlètes Masters âgés de plus de 35 ans participant aux championnats de France d'Athlétisme d'été sur Piste à Lyon en 2014 pour les comparer aux recommandations actuelles en vue d’éventuelle améliorations. L’objectif secondaire est de prouver l’utilité du CNCI annuel et non tous les trois ans. Méthode : questionnaire anonyme lors d'un entretien par un médecin fédéral présent sur le lieu de la compétition. Résultats : Les 196 masters (dont 70 femmes) de cet échantillon représentatif (âge moyen de 52 ans) pratiquent 2 à 3 fois plus d’activités physiques que les recommandations. 195 ont vu un médecin dans l’année précédente. Près de 75% des masters respectent les recommandations concernant la réalisation d’une biologie, 58 % pour l’ECG et 43% pour l’Epreuve d’Effort cardiologique. 10 % sont traites pour des FRCV mais ne semblent guère mieux suivis. Il n’y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes concernant la date de la dernière consultation médicale (p=0,40866 selon test exact de Fisher), de la dernière biologie (p=0,50930) et du dernier ECG (p=0,48615). Cependant, on note une différence significative pour la date de dernière EE (p=0,00175) : peu d’hommes n’ont jamais eu d’EE compare aux femmes. 17 % consomment des vitamines, du fer et/ou des compléments alimentaires et 33% déclarent une blessure dans l’année écoulée. Conclusion : La FFA et les médecins doivent améliorer l’information des athlètes pour améliorer le suivi médical des masters. La proposition de réforme du CNCI qui ne s’effectuerait que tous les 3 ans risque d’aggraver encore ce suivi medical insuffisant.