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Le conflit armé éthiopien : un crime de génocide perpétré au 21ème siècle ? Lien permanent vers ce document

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Le 2 novembre 2022, un accord de cessez-le-feu d’une importance cruciale fut signé à Pretoria, capitale administrative de l’Afrique du Sud. Sous l’égide de l’Union Africaine, le gouvernement éthiopien et les membres du front de libération du peuple du Tigré (TPLF) s’engagèrent à mettre un terme au conflit armé le plus meurtrier du 21ème siècle. Cette abomination fut dénoncée notamment par Olusegin Obasanjo, ancien président du Nigéria et médiateur au sein de l’Union Africaine lors d’une interview accordée au Financial times1. Il dressa un bilan accablant du nombre de personnes tuées durant le conflit éthiopien : entre 600 000 et 800 000 pertes minimales (ce chiffre ne comptabilisant pas les « morts indirects » dudit conflit2). La guerre d’Ethiopie fut marquée d’une violence extrême ayant des similitudes avec le confit infectant le Soudan dans les années 2000. La Cour pénale internationale (CPI), le 12 juillet 2010, délivra un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien président soudanais, Omar Hassan Ahmad Al Bashir, notamment pour 3 chefs de crime de génocide3. La caractérisation du conflit armé éthiopien comme le conflit le plus meurtrier du 21ème siècle laisse des interrogations sur les qualifications pénales concernant certaines atrocités commises. Il serait intéressant d’en analyser certaines sous l’angle du crime de génocide. Créé par Jack Stewart 8 nov. 2023 Version 0.1
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