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Etat des lieux des méthodes d'utilisation du "jardin thérapeutique" en institution par les ergothérapeutes pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Permanent link to this document

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Contexte : L’apparition de la maladie d’Alzheimer vient impacter le quotidien des personnes atteintes. Les thérapies non médicamenteuses se développent afin de palier à ces répercussions. Dès le Moyen Âge, le jardin était utilisé par les patients psychiatriques, puis il a disparu lors de l’émergence de l’industrialisation des productions maraîchères et du renouvellement de la pratique psychiatrique. Aujourd’hui, le jardin thérapeutique est réapparu dans les établissements de soins afin d’apporter de nombreux bénéfices aux usagers. Méthode : L’objectif de notre étude est de réaliser un état des lieux des méthodes d’utilisation du jardin thérapeutique en institution par les ergothérapeutes pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Pour cela, nous avons diffusé un questionnaire de 33 questions auprès des ergothérapeutes. Nous avons obtenu 25 réponses. Résultats : Les résultats nous montrent que très peu d’ergothérapeutes sont formés à cet outil. Les professionnels ont connaissance des bénéfices du jardin thérapeutique mais n’utilisent que partiellement son potentiel thérapeutique. Ils ont des pratiques communes (objectifs, activités, évaluations) mais les contraintes du terrains influent sur l’utilisation et même parfois sur la création du projet de jardin thérapeutique. Conclusion : Les ergothérapeutes réussissent à faire émerger les bénéfices du jardin thérapeutique lors de l’utilisation de ce médiateur. Cependant, des apports théoriques supplémentaires sur le sujet pourraient leur permettre de diversifier leurs pratiques afin d’exploiter davantage le potentiel thérapeutique du jardin. Il est important de retenir que les contraintes institutionnelles freinent parfois la mise en place de cet outil. L’intégration du jardin dans le projet institutionnel permettrait d’assurer une meilleure pérennité. Context : The onset of Alzheimer's disease has an impact on the daily life of people with this disease. Non-pharmacological interventions are being developed to reduce these repercussions. As early as the Middle Ages, the garden was used by psychiatric patients, then it disappeared with the emergence of the industrialization of market gardening and the updating of psychiatric practice. Today, the therapeutic garden has reappeared in care institutions to provide many benefits to users. Method : The objective of our study is to carry out an inventory of the methods of using the therapeutic garden in institutions by occupational therapists for people with Alzheimer's disease. To do this, we distributed a questionnaire of 33 questions to occupational therapists. We obtained 25 responses. Results : The results show us that very few occupational therapists are trained in this tool. Professionals know the benefits of the therapeutic garden but only partially use its therapeutic value. They have common practices (objectives, activities, evaluations) but the constraints of the field influence the use and sometimes even the creation of the therapeutic garden project. Conclusion : Occupational therapists succeed in bringing out the benefits of the therapeutic garden when using this tool. However, additional theoretical contributions on the subject could allow them to diversify their practices in order to better exploit the garden’s therapeutic value. It is important to retain that institutional constraints sometimes slow down the implementation of this tool. The integration of the garden in the institutional project would ensure a better durability. Created by Noemie Perie May 27, 2021 Version 0.1
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M-ERGO-2021-025.pdf 2 MB
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