Fiabilisation de la quantification des éléments traces cationiques et anioniques par la technique d'échantillonnage DGT en milieu aquatique naturel
(Document en Français)
- Thèse consultable sur internet, en texte intégral. Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Devillers Delphine
- Date de soutenance
- 23-10-2017
- Directeur(s) de thèse
- Guibaud Gilles - Buzier Rémy - Charriau Adeline
- Président du jury
- Deluchat Véronique
- Rapporteurs
- Mouchel Jean-Marie - Billon Gabriel
- Membres du jury
- Uher Emmanuelle - Staub Pierre François
- Laboratoire
- GRESE - Groupement de Recherche Eau, Sol, Environnement - EA 4330
- Ecole doctorale
- École doctorale Sciences pour l'environnement - Gay Lussac (La Rochelle ; 2009-2018)
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Chimie
- Classification
- Chimie, minéralogie, cristallographie
- Mots-clés libres
- DGT, Spéciation, Biofilm, Encrassement, Élution, Échantillonnage passif
- Mots-clés
- Spéciation (chimie),
- Biofilms,
- Éléments traces
La technique d’échantillonnage passif DGT (« Diffusive Gradients in Thin Films ») possède de nombreux avantages (intégration des variations temporelles, abaissement des limites de quantification) qui font d’elle une méthode prometteuse pour une utilisation en réseaux de mesure pour quantifier les éléments traces dans les eaux naturelles. Cependant, il existe encore des zones d’ombre qui constituent des freins à son utilisation dans un contexte réglementaire. Ce travail a donc pour objectif d’identifier des biais potentiels et ainsi contribuer à fiabiliser la méthode. Cette étude montre que l’obtention d’un résultat avec une incertitude minimisée doit passer par la détermination expérimentale des facteurs d’élution ; cependant, l’utilisation d’une valeur standard de 0,8 pour le Cr(III) et de 0,85 pour Al(III), Cd(II), Co(II), Cu(II), Ni(II), Pb(II) et Zn(II) est proposée afin d’alléger les manipulations tout en conservant une incertitude raisonnable (<10%). L’étude de l’influence de l’encrassement des dispositifs DGT a montré que la sorption des cations Cd(II), Cu(II) et Pb(II) sur les filtres encrassés affectent respectivement peu, modérément et fortement leur accumulation dans les échantillonneurs et donc leur quantification. Des durées d’exposition de moins d’une semaine sont alors préconisées pour ces éléments. En revanche, l’encrassement a eu un impact négligeable sur le Ni(II) et sur les oxyanions As(V), Cr(VI), Sb(V) et Se(VI). Enfin, une méthode de quantification simultanée du Cr(III), essentiel à la vie, et du Cr(VI), toxique, a été développée en vue d’améliorer l’évaluation de la toxicité d’une eau. Un unique échantillonneur DGT fixe les deux formes tandis qu’elles sont ensuite sélectivement séparées par une étape d’élution. Cette méthode est robuste sur une large gamme de forces ioniques et de concentrations en sulfate mais sur une gamme de pH plus restreinte ne couvrant pas toutes les eaux naturelles (4 à 6).
- Type de contenu
- Text
- Format
Pour citer cette thèse
Devillers Delphine, Fiabilisation de la quantification des éléments traces cationiques et anioniques par la technique d'échantillonnage DGT en milieu aquatique naturel, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2017. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/2017LIMO0058