Mobilisations de la nature en territoires autochtones : Comparaison entre le Sápmi (Suède) et Eeyou Istchee (Québec, Canada)
(Document en Français)
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- Auteur
- Maraud Simon
- Date de soutenance
- 12-02-2020
- Directeur(s) de thèse
- Guyot Sylvain - Heritier Stéphane - Desbiens Caroline
- Président du jury
- Pelletier Philippe
- Rapporteurs
- Collignon Béatrice - Simard Martin
- Membres du jury
- Guyot Sylvain - Heritier Stéphane - Desbiens Caroline - Pelletier Philippe - Hirt Irène
- Laboratoire
- GEOLAB - Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale - UMR CNRS 6042
- Ecole doctorale
- École doctorale Sciences de la Société, Territoires, Sciences Économiques et de Gestion (Limoges ; 2018-2022)
- Etablissement de soutenance
- Limoges,
- Université Laval (Québec, Canada)
- Discipline
- Geographie
- Classification
- Géographie et voyages
- Mots-clés libres
- Décolonisation, Sápmi / Samis, Protection et exploitation de la Nature, Front écologique autochtone, Eeyou Istchee / Cris
- Mots-clés
- Environnement -- Protection - Québec (Canada),
- Environnement -- Protection - Suède
Le Sápmi (territoire traditionnel des Samis) et Eeyou Istchee (territoire traditionnel des Cris ou Eenouch) sont depuis plusieurs décennies des espaces de contestations qui se confrontent à la définition hégémonique de la Nature et des pratiques légitimes de l’environnement, imposée par les colonisations québécoise (et canadienne) et suédoise. À la fin du XXe et au début du XXIe siècles, ces deux Nords sont devenus des espaces-laboratoires d’intégration des Autochtones dans la gouvernance de leurs territoires. Progressivement, la protection de la Nature a permis la création d’arènes nouvelles au sein desquelles semblent s’opérer des reconfigurations des structures de pouvoir, laissant alors plus de place aux valeurs et aux territorialités samies et cries. Ce travail analyse la réappropriation de la gestion des aires protégées afin d’en comprendre les enjeux camouflés. Deux territoires sont au cœur de la thèse : le Site du patrimoine mondial de l’UNESCO de Laponia et le Parc national du Québec d’Assinica (en cours de création). Le contexte de développement dans lequel s’insèrent ces deux processus en complexifie grandement la problématique. Ces deux études de cas conduisent à questionner cette accession à des structures de gestion des ressources naturelles – dont les Autochtones étaient jusqu’alors exclus – et à réfléchir aux possibles nouvelles formes de fonctionnement qui en émergent. L’objectif de ce travail est de comprendre les rapports de dominations qui prennent place dans la décolonisation de ces espaces de protection de la Nature chez les Samis et chez les Cris et leurs influences sur les éventuelles transformations structurelles qui en éclosent.
- Type de contenu
- Text
- Format
Pour citer cette thèse
Maraud Simon, Mobilisations de la nature en territoires autochtones : Comparaison entre le Sápmi (Suède) et Eeyou Istchee (Québec, Canada), thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2020. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/2020LIMO0003