La femme-monstre en France au XVIIe siècle (Théâtre et Iconographie)
(Document en Français)
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- Auteur
- Schoonaert Marie
- Date de soutenance
- 09-01-2020
- Directeur(s) de thèse
- Bernard-Pradelle Laurence - Gimaret Antoinette
- Rapporteurs
- Goeury Julien - Hénin Emmanuelle
- Membres du jury
- Bernard-Pradelle Laurence - Gimaret Antoinette - Kuhnle Till R.
- Laboratoire
- EHIC - Espaces Humains et Interactions Culturelles – UR 13334
- Ecole doctorale
- École doctorale Humanités (Poitiers)
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Littérature francaise
- Classification
- Arts. Beaux-arts et arts décoratifs,
- Littérature de langues romanes. Littérature française
- Mots-clés libres
- Femme-monstre dans l'art et dans la littérature, Pierre Corneille, Racine, Boyer, Donneau de Visé, Thomas Corneille
- Mots-clés
- Monstres - Dans la littérature,
- Femmes - Dans la littérature,
- Monstres - Dans l'art,
- Femmes - Dans l'art
Ce travail de recherche aborde le thème de la monstruosité féminine, de 1635 à 1697, à travers les spécificités de quatre études de cas : Médée, Phèdre, Méduse puis Madame Jobin inspirée par La Voisin. L’étude successive des différents genres théâtraux comme la tragédie, la tragédie en musique et la comédie, ainsi que l’analyse des portraits gravés, des estampes à tonalité mythologique ou satirique met en valeur les variations successives de la notion de femme-monstre sur l’ensemble du XVIIe siècle. Il s’agit de montrer que la figuration sur scène ou en image de la monstruosité féminine suggère une destruction progressive de la monstruosité qui accompagne une « démolition du héros » ou de l’héroïne, notions déjà abordées par Paul Bénichou puis Sophie Vergne. Cette étude démontre qu’à partir de Médée, parangon de la femme-monstre, aucune autre femme ne parvient à l’égaler car chaque œuvre épouse les particularités politiques, morales ou esthétiques contemporaines à l’écriture et ce contexte limite désormais l’exhibition, sur scène en particulier, d’une monstruosité féminine totale telle que Médée l’incarne. Chacune des œuvres du corpus théâtral et iconographique, de Phèdre au personnage de Lustucru, apporte selon son année de publication ou de mise en scène, une définition de la monstruosité qui lui est propre, soulignant dans quelle mesure la notion de femme-monstre parvient toujours à s’adapter à son contexte en vue d’une représentation efficace.
- Type de contenu
- Text
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Pour citer cette thèse
Schoonaert Marie, La femme-monstre en France au XVIIe siècle (Théâtre et Iconographie), thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2020. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/2020LIMO0004