Incidence et facteurs de risque des nausées et vomissements post-opératoires en chirurgie pédiatrique : comparaison avec l’étude de 2008

Discipline

Anesthésie réanimation

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Nausée et vomissements postopératoires - Thèses et écrits académiques,

Anesthésie - Thèses et écrits académiques,

Chirurgie pédiatrique - Thèses et écrits académiques

Introduction : Dans notre centre, une étude observationnelle avait mis en évidence une incidence de NVPO de 33,9% en pédiatrie. Les pratiques et les recommandations ont évoluée depuis. Le but de l’étude est de déterminer l’incidence et les facteurs de risque de NVPO en pédiatrie et de comparer les résultats à ceux de l’étude précédente. Matériel et méthodes : Etude observationnelle, rétrospective et monocentrique sur 3 mois. Tous les enfants entre 2 et 15 ans ayant bénéficié d’une anesthésie au bloc opératoire ont été inclus. Les données relatives à l’anesthésie, à la chirurgie et aux NVPO ont été recueillies, à partir du dossier personnel du patient. Les données ont été analysées en régressions logistiques univariée et multivariée. Résultats : 460 patients ont été inclus. La chirurgie urgente et l’alfentanil protègent des NVPO. La chirurgie ORL favorise les NVPO avec un OR a 2,02 (IC95% ; 1,24 - 3,31) et p a 0,0051. L’utilisation de sufentanil ou de morphine favorise la survenue de NVPO. La nalbuphine et le kétoprofène sont lies aux NVPO avec OR = 2,52 (IC95% ; 1,51 - 4,21), p a 0,0018 et OR = 2,52 (IC95% ; 1,51 - 4,21), p = 0,0004. La durée d’anesthésie influence les NVPO en analyses qualitative et quantitative. Conclusion : L’incidence des NVPO en pédiatrie a diminué depuis l’étude de 2008 (25,43% contre 33,9%). Les facteurs de risque isolés sont cohérents avec la littérature et les scores prédictifs de NVPO semblent applicables dans notre centre.