Evaluation des complications après cure de prolapsus par voie vaginale : renfort prothétique versus plastron sous-vésical
(Document en Français)
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- Auteur
- Legros Maxime
- Date de soutenance
- 11-10-2018
- Directeur(s) de thèse
- Gauthier Tristan
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Gynécologie obstétrique
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Utérus -- Prolapsus - Thèses et écrits académiques,
- Cystocèle - Thèses et écrits académiques,
- Prothèses -- Complications - Thèses et écrits académiques
Introduction : L’utilisation des prothèses par voie vaginale est source de débat. L’utilisation systématique de prothèse dans la cure de cystocèle non récidivée n’est pas recommandée. La technique autologue se rapprochant le plus de la prothèse antérieure est celle du plastron sous-vésical décrite par Crépin. Notre but a été d’évaluer les techniques chirurgicales de plastron et de prothèse antérieure. Matériels et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective uni-centrique incluant toutes les patientes ayant bénéficié de la pose d’une prothèse antérieure ou la réalisation d’un plastron sous-vésical dans le cadre d’une cure de cystocèle non récidivante au CHU de Limoges entre 2008 et 2018. L’objectif principal était de comparer le taux de réintervention post-opératoire pour complication. Les objectifs secondaires étaient de comparer les taux de réintervention globale ou par évènement (récidive ou complication) a 1 an, 2 ans, 3 ans et la satisfaction des patientes par questionnaire téléphonique. Résultats : Sur la période étudiée, 366 patientes ont été incluses soient 307 dans le groupe prothèse antérieure et 59 dans le groupe plastron. Le taux de réintervention a 30 jours étaient de 8,5% dans le groupe prothèse et de 1,8 % dans le groupe plastron (p = 0,08). Il existait plus de réinterventions pour complication dans le groupe prothèse a 12 mois (10,1% vs 1,7% dans le groupe plastron) et a 24 mois (11,1% vs 1,7% dans le groupe plastron) de façon significative (respectivement p = 0,04 et p = 0,03). Le taux de réintervention pour récidive était plus important dans le groupe plastron de manière significative a 24 mois, 36 mois et au total (respectivement p = 0,01, p = 0,01, et p < 0,01). Il n’existait pas de différence significative pour les réinterventions globales entre le groupe prothèse et le groupe plastron. Il n’existait pas de différence significative pour les signes fonctionnels rapportes. Conclusion : Le risque de réintervention pour complication est majore en cas de chirurgie prothétique comparativement au plastron. A l’inverse, le taux de réintervention pour récidive est plus faible en cas de chirurgie prothétique. Alors que la chirurgie autologue du prolapsus antérieur semble à privilégier, la technique du plastron est une voie intéressante.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-103757
- Numéro national
- 2018LIMO3169
Pour citer cette thèse
Legros Maxime, Evaluation des complications après cure de prolapsus par voie vaginale : renfort prothétique versus plastron sous-vésical, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2018. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-103757