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Influence de la TSH maternelle sur les résultats en FIV/ICSI : étude prospective sur 142 patientes menée au CHU de Limoges

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20183174.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Berthéas Maud
Date de soutenance
12-10-2018

Directeur(s) de thèse
Teissier Marie-Pierre

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Procréation médicalement assistée - Thèses et écrits académiques,
Thyrotrophine - Thèses et écrits académiques,
Maturation ovocytaire in vitro - Thèses et écrits académiques,
Avortement spontané - Thèses et écrits académiques
Résumé :

Objectif : la question du seuil de thyréostimuline (TSH) recommandé chez les patientes prises en charge en aide médicale à la procréation (AMP) reste largement débattue. L’objectif de ce travail est de comparer les résultats dans notre centre d’AMP, des patientes présentant des concentrations de TSH < ou ≥ à 2,5 μUi/ml et bénéficiant d’une hyperstimulation ovarienne contrôlée (HSO), en vue d’une fécondation in vitro (FIV) ou d’une injection intra cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI). Méthodes : cette étude de cohorte mono-centrique et prospective a analysé les résultats de la stimulation de cent quarante deux patientes, entre Novembre 2017 et Avril 2018. Les patientes traitées par levothyroxine ou présentant une auto-immunité thyroïdienne ont été exclues. Les patientes ont ensuite été reparties en deux groupes : TSH < 2,5μUi/ml (groupe 1) et TSH ≥ 2,5 μUi/ml (groupe 2). La maturité ovocytaire, la fécondation, l’implantation et le taux de fausses couches précoces des deux groupes ont été comparés. Résultats : 63% des patientes avaient une TSH < 2,5 μUi/ml et 37% ≥ 2,5 μUi/ml. Les deux groupes étaient homogènes en terme d’âge, d’IMC et de protocoles utilisés. Un taux plus élevé de maturité ovocytaire considérée comme moyenne a été retrouvé dans le groupe 2, 40% versus 25% dans le groupe 1 (p=0,06). Il n’a pas été mis en évidence de différence significative entre les deux groupes concernant : la fécondation (58% versus 49%, p=0,38), l’implantation (19% versus 30%, p=0,37) et la survenue de fausses couches précoces (7% versus 6%, p=0,66). Conclusion : un seuil de TSH fixé à 2,5 μUi/ml ne semble pas influencer la fécondation, l’implantation et les taux de fausses couches précoces. Toutefois des doutes persistent concernant l’impact de la TSH sur la maturité ovocytaire.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-103807
Numéro national
2018LIMO3174

Pour citer cette thèse

Berthéas Maud, Influence de la TSH maternelle sur les résultats en FIV/ICSI : étude prospective sur 142 patientes menée au CHU de Limoges, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2018. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-103807