Evaluation de la connaissance et de la pratique des patients consultant en médecine générale en Haute-Vienne sur l’activité physique recommandée

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Exercices physiques - Thèses et écrits académiques,

Connaissances, attitudes et pratiques en santé - Thèses et écrits académiques,

Médecine générale - Thèses et écrits académiques

Cette étude porte sur la connaissance des patients de 18 ans et plus consultant en cabinet de médecine générale en Haute-Vienne, sur les recommandations en matière d’activité physique (AP), leurs bénéfices, leur pratique personnelle et leurs sources d’information. L’objectif de ce travail est de rechercher d’éventuelles différences en fonction des caractéristiques personnelles des patients (sexe, lieu d’habitation, IMC, niveau d’études…). L’enjeu est de dégager le profil des patients les moins informés afin de cibler ces populations lors de consultations en médecine générale. Méthode : Etude transversale. L’échantillon comprend 166 patients de 18 ans et plus interrogés grâce à un questionnaire distribué dans 3 cabinets de groupes de Médecine Générale en Haute-Vienne. Résultats principaux : 53% des patients connaissent la recommandation minimale d’AP. On retrouve une différence statistiquement significative de connaissance en fonction de la corpulence : les personnes en surpoids ou obèses connaissent mieux les recommandations que les personnes avec un IMC inférieur à 25 (p=0.008). Les risques liés à la sédentarité sur le surpoids-obésité (p=0.004) et l’ostéoporose (p=0.01) sont mieux connus des personnes vivant en milieu urbain. Il existe une meilleure connaissance du risque de surpoids-obésité dans le groupe avec bac versus sans le bac (p=0.02). Le médecin généraliste est cité en première position par les patients comme moyen d’information. Certains bénéfices de l’AP sont très mal connus des patients comme sur les pathologies néoplasiques). Conclusion : Le médecin généraliste doit assurer la promotion de l’AP chez tous ses patients en insistant auprès de ses patients hommes, ceux vivants en milieu rural et ceux ayant les plus faibles niveaux d’études.