Persistance de l’utilisation des Médicaments Potentiellement Inappropriés (MPI) chez les aînés au Québec, Canada
(Document en Français)
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- Auteur
- Roux Barbara
- Date de soutenance
- 06-05-2019
- Directeur(s) de thèse
- Laroche Marie-Laure
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Pharmacie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Liste de médicaments potentiellement inappropriés - Dissertations universitaires,
- Médicaments -- Prescription - Québec (Canada) - Québec (Canada) - Thèses et écrits académiques
Contexte : L'utilisation de Médicaments Potentiellement Inappropriés (MPI) est associée à des évènements indésirables. A ce jour, aucune n'a déterminé si les MPI étaient utilisés de façon continue chez les mêmes individus et pour combien de temps. Objectifs : Évaluer la persistance de l’utilisation des MPI à 1 an et identifier les facteurs associés à cette persistance chez les personnes âgées vivant dans la communauté. Méthode : Une étude de cohorte rétrospective populationnelle a été réalisée à partir de la base de données du Système Intégré de Surveillance des Maladies Chroniques du Québec (SISMACQ). Les personnes âgées ≥ 66 ans qui ont initié un MPI entre le 1er avril 2014 et le 31 mars 2015 et pour lesquelles un suivi d'un an après la première dispensation de MPI était disponible dans le régime public d'assurance médicaments ont été inclus. Les MPI ont été identifiés selon les critères de Beers (2015). La persistance a été définie comme un traitement continu par n’importe quel MPI sans période d’interruption des délivrances médicamenteuses supérieure à 60 jours, sur une période d'un an à partir de la première délivrance de MPI dans l’année. La persistance à 1 an de certains MPI spécifiques ont été réalisés dans des analyses de sous-cohortes. Des analyses de régression multivariées de Poisson robuste ont été effectuées pour identifier les facteurs associés à une persistance aux MPI à 1 an. Résultats : Au total, 25,1 % des individus ayant initié un MPI étaient persistants à 1 an ; ils étaient plus nombreux quand il s’agissait des antipsychotiques (43,9 %), des sulfamides hypoglycémiants de longue durée d’action (40,2 %), des médicaments cardiovasculaires (36,5 %) et des inhibiteurs de la pompe à protons (36,0 %). Les facteurs associés de façon significative à la persistance à n’importe quel MPI étaient le fait d'être plus âgé, d'être un homme, d'avoir un plus grand nombre de médicaments et de maladies chroniques, en particulier des démences, un diabète et des maladies cardiovasculaires. Conclusion : Un quart des personnes âgées qui avait initié un MPI était exposé de façon persistante à au moins un MPI l'année suivante. En d’autres termes, 75 % des personnes âgées non persistantes avaient pris de façon continue un MPI pendant une durée médiane de 31 jours. D’autres études sont nécessaires afin d’explorer à partir de quel délai d’exposition à un MPI, il existe un risque de survenue d’effets indésirables.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-105716
- Numéro national
- 2019LIMO3309
Pour citer cette thèse
Roux Barbara, Persistance de l’utilisation des Médicaments Potentiellement Inappropriés (MPI) chez les aînés au Québec, Canada, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2019. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-105716