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Modalités de déclenchement des ruptures prématurées des membranes à partir de 35 semaines d’aménorrhée sur col défavorable : quelle molécule utiliser ?

(Document en Français)

Accès au(x) document(s)

Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20193115.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Sire Flavie
Date de soutenance
30-04-2019

Directeur(s) de thèse
Coste Mazeau Perrine

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Gynécologie obstétrique
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Rupture prématurée des membranes - Thèses et écrits académiques,
Accouchement provoqué - Thèses et écrits académiques,
Misoprostol - Thèses et écrits académiques,
Prostaglandines - Thèses et écrits académiques,
Dinoprostone - Thèses et écrits académiques
Résumé :

Objectif : L’objectif de notre étude est de comparer deux molécules dans le déclenchement des ruptures prématurées des membranes après 35 semaines d’aménorrhée sur col défavorable. Matériel et méthodes : Etude rétrospective, monocentrique, comparative menée à l’Hôpital Mère et Enfant de Limoges, maternité de niveau III entre 2009 et 2018 et comparant l’utilisation de 50μg de misoprostol (CytotecR) administré par voie vaginale toutes les 6 heures (maximum 150μg) et de 10 mg de dinoprostone (PropessR) en tampon vaginal sur 24heures (maximum deux tampons) en l’absence de modification cervicale suffisante. Nous avons étudié les modalités d’accouchement et la morbidité maternelle et foetale pour les deux molécules. Résultats : Nous avons inclus 904 patientes, 656 dans le groupe CytotecR, 248 dans le groupe PropessR. Les deux groupes étaient comparables pour la parité, le terme d’accouchement, l’indice de masse corporelle. Nous avons mis en évidence un taux d’accouchement par voie basse significativement plus élevé dans le groupe Propess R (89% versus 82%, p=0,016). Il existait plus de césariennes dans le groupe CytotecR pour altérations du rythme cardiaque foetal, p=0,005. Nous avons retrouvé une phase de latence et une durée du travail plus courte dans le groupe CytotecR que dans le groupe PropessR (436,69 min versus 718,29, p>0,001 et 333,67 min versus 381,4 min, p=0,0023 respectivement). La durée de séjour maternel dans le post-partum était significativement plus importante dans le groupe CytotecR. Il n’existe pas de différence en terme de morbidité maternelle et foetale dans les deux groupes. Conlusion : La dinoprostone vaginale utilisée dans le déclenchement des ruptures prématurées des membranes à partir de 35 semaines d’aménorrhées semble être une molécule plus efficace que le misoprostol par voie vaginale à dose de 50μg pour l’augmentation du taux d’accouchement voie basse.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-106487
Numéro national
2019LIMO3115

Pour citer cette thèse

Sire Flavie, Modalités de déclenchement des ruptures prématurées des membranes à partir de 35 semaines d’aménorrhée sur col défavorable : quelle molécule utiliser ?, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2019. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-106487