Ouvrir cette fenêtre en pleine page
  • Imprimer
  • Partager
    • Courriel
    • Twitter
    • Facebook
    • del.icio.us
    • Viadeo
    • LinkedIn

La prescription de morphine en SSPI post-amygdalectomie chez l’enfant peut-elle être prédite par l’utilisation de deux techniques différentes de monitorage de l’analgésie ?

(Document en Français)

Accès au(x) document(s)

Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20193131.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Lefebvre Cyrielle
Date de soutenance
05-09-2019

Directeur(s) de thèse
Evrard Bruno

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Anesthésie réanimation
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Amygdalectomie - Chez l'enfant - Thèses et écrits académiques,
Douleur postopératoire - Thèses et écrits académiques,
Réflexe de dilatation pupillaire - Thèses et écrits académiques,
Morphine - Thèses et écrits académiques
Résumé :

La chirurgie amygdalienne est de pratique courante et considérée comme douloureuse chez l’enfant. La stratégie d’analgésie post-opératoire est confrontée à la nécessité d’une épargne morphinique. En effet cette population présente une sensibilité accrue à la morphine pouvant mener à des complications graves, notamment l’apnée. L’objectif de l’étude était d’évaluer la capacité pronostique de deux appareils de monitorage de l’analgésie, l’Analgesia Nociception Index (ANI) et le Pupillary Pain Index® (PPI®) du vidéopupillomètre, à prédire la prescription de morphine en post-opératoire de chirurgie amygdalienne chez l’enfant, définie par un score de FLACC > 3 en Salle de Surveillance Post-Interventionnelle (SSPI). 49 enfants de 2 à 7 ans ont été inclus de manière prospective sur une période de 7 mois. Le monitorage par l’ANI et le PPI® était effectué sous anesthésie générale en fin d’intervention et les mesures de FLACC étaient réalisées toutes les 10 minutes en SSPI. 45% des enfants n’ont pas nécessité de morphine en post-opératoire. Ni l’ANI ni le PPI® n’étaient discriminant pour prédire la consommation de morphine en SSPI (AUROC respectifs 0,52 IC 95% [0,36 ; 0,69] p=0,79 et 0,46 IC 95% [0,30 ; 0,63] p=0,65). Aucune corrélation n’a été retrouvée entre le score maximal FLACC et l’ANI, le PPI ; les scores de Pearson étaient respectivement de 0,039 (p=0,79), 0,038 (p=0,80). L’ANI et le PPI® n’ont pas permis de prédire l’état douloureux en post-opératoire. L’utilisation de ces deux outils ne semble pas pouvoir guider le praticien pour anticiper la prescription de morphine chez l’enfant opéré des amygdales avant son réveil.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-106733
Numéro national
2019LIMO3131

Pour citer cette thèse

Lefebvre Cyrielle, La prescription de morphine en SSPI post-amygdalectomie chez l’enfant peut-elle être prédite par l’utilisation de deux techniques différentes de monitorage de l’analgésie ?, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2019. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-106733