Fiche descriptive


Hyperparathyroïdie de l’enfant en France : aspects diagnostiques et étiologiques

(Document en Français)

Thèse d'exercice

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Informations sur les contributeurs

Auteur
El Allali Yasmine
Date de soutenance
24-10-2018

Directeur(s) de thèse
Lienhardt-Roussie Anne

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Pédiatrie
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Hyperparathyroïdie - Chez l'enfant - Thèses et écrits académiques,
Génotype - Thèses et écrits académiques,
Nourrissons - Thèses et écrits académiques
Résumé :

Introduction: Le diagnostic de l’hyperparathyroïdie primaire (PHPT) est rare dans l’enfance avec une incidence estimée de 1 sur 200 000 à 1 sur 300 000 naissances. Des avancées majeures en recherche génétiques ont permis la découverte de nombreux gènes causant PHPT. L’objectif principal de cette étude était de décrire la clinique et biologie en fonction de l’âge et du génotype dans une large cohorte française d’enfant avec PHPT. Résultats : Quatre-vingt-quatre enfants (47 filles et 37 garçons) avec PHPT furent inclus. Des mutations dans différents gènes furent trouvées pour 51 enfants : : calcium-sensing receptor gene (CaSR, n=26), multiple endocrine neoplasia type 1 gene (MEN1, n=11), cell division cycle 73 (CDC73, n=8), adaptor related protein complex 2 subunit sigma 1 (AP2S1, n=3), solute carrier family 12 member 1 (SCL12A1, n=1), rearranged during transfection (RET, n=1), et cyclin dependent kinase inhibitor 1B (CDKN1B, n=1). La médiane d’âge au diagnostic était de 9.5 ans [interquartile IQ : 0.0 ; 13.0], même si 31 de nos patients avaient moins de 24 mois. Au moment du diagnostic, les enfants présentaient un taux élevé de calcémie (médiane [IQ] : 3.0 [2.8 ; 3.1]mmol/L) et de PTH (78.5 [43.0 ; 143.5]pg/mL). Colique ou lithiase rénale furent trouvées chez 14 (16.7%) enfants. Par rapport à la corrélation génotype/phénotype, les symptômes sévères furent plus fréquents chez les enfants avec mutation de CDC73 et CaSR. Pour ses enfants, le taux de calcium était plus élevé qu’en cas de mutation AP2S1 et MEN1 (médiane (mmol/L): 3.3 et 3.0 vs 2.8 et 2.7 respectivement; p=0.003). Le taux de PTH était significativement plus élevé en cas de mutation CDC73 (médiane : 166.2pg/mL) comparé aux mutations MEN1 (70.0pg/mL), CaSR (39.5pg/mL) et AP2S1 (26.1pg/mL) (p<0.004). Les enfants diagnostiqués avant 24 mois avaient davantage de mutation du CaSR et était aussi plus souvent asymptomatique comparé aux autres enfants (51.6% vs 37.7%, p=0.015) avec un taux de PTH plus bas (médiane (pg/mL) : 36.0 vs 102.0, p<0.001). Conclusion : La cause génétique la plus fréquente pour les nourrissons de moins de 24 mois est la mutation du CaSR. Après 2 ans, MEN1 et CaSR sont les causes les plus fréquentes mais aussi CDC73. Comme beaucoup de patients étaient asymptomatiques avec des taux de calcium élevé, seule la présentation clinique doit guider la thérapeutique face à une hypercalcémie.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-106823
Numéro national
2018LIMO3188

Pour citer cette thèse

El Allali Yasmine, Hyperparathyroïdie de l’enfant en France : aspects diagnostiques et étiologiques, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2018. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-106823