Fiche descriptive


Traitement de l’Amylose AL non IgM en première rechute ou réfractaire

(Document en Français)

Thèse d'exercice

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Informations sur les contributeurs

Auteur
Villesuzanne Camille
Date de soutenance
26-10-2018

Directeur(s) de thèse
Harel Stéphanie

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Oncologie
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Amylose - Récidives - Thèses et écrits académiques,
Inhibiteurs du protéasome - Thèses et écrits académiques,
Polychimiothérapie - Thèses et écrits académiques
Résumé :

La prise en charge initiale de l’amylose AL non IgM est consensuelle en France, basée sur de la chimiothérapie, notamment les alkylants à doses conventionnelles et le bortezomib en association à la dexaméthasone. En revanche, il n’existe pas de recommandations de la prise en charge en rechute. Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique évaluant les différents traitements proposés aux patients en première rechute ou réfractaires, comparant leur impact sur les réponses hématologiques, d’organe, la survie sans progression (SSP), la survie globale (SG) et la toxicité. Quatre-vingt-quatorze patients ont été inclus, traités selon le consensus actuel. Soixante pour cent avaient une atteinte cardiaque et rénale, dont 32% présentaient un stade 3 de la Mayo Clinic au diagnostic. En rechute, la médiane de SSP de la cohorte était comparable à celle de la première ligne (p=0,39). Cinquante et un pour cent des patients ont reçu une trithérapie, résultant en 73% de réponse hématologique ≥très bonne réponse partielle (TBRP), 34% de réponses d’organe, une médiane de SSP de 20 mois contre 12 mois pour une bithérapie (p=0,002) ainsi qu’une augmentation de la médiane SG à 63 mois contre 46 mois (p=0,25), sans augmentation des toxicités de grade ≥3. Cinquante-six pour cent des patients étaient traités par des inhibiteurs du protéasome (IP) résultant en 77% de réponse ≥TBRP, 26% de réponse d’organe et une augmentation significative de la médiane de SSP à 23 mois contre 11 mois chez les patients traités par une autre thérapie (p<0,0001). Quatrevingt-sept pour cent des patients préalablement exposés aux IP en première ligne dans ce sousgroupe ont présenté une réponse ≥TBRP en rechute. L’utilisation des immunomodulateurs (IMIDs) semble être défavorable en termes de réponses hématologiques profondes, médiane de SSP et SG, excepté pour la trithérapie à base de bortezomib, lenalidomide et dexaméthasone (VRD), donnant 83% de réponses ≥TBRP, 33% de réponses d’organe, sans majoration des toxicités par rapport à une bithérapie par RD, tous les patients étant vivants à 3 ans. En conclusion, en rechute, les patients restent sensibles aux traitements. Il semble qu’une trithérapie soit à privilégier, comprenant si possible un IP. Les IMIDs semblent associés à une moins bonne réponse hématologique profonde en bithérapie.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-106833
Numéro national
2018LIMO3190

Pour citer cette thèse

Villesuzanne Camille, Traitement de l’Amylose AL non IgM en première rechute ou réfractaire, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2018. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-106833