La médiation animale par le chien en ergothérapie : perspective sur l’amélioration de la participation occupationnelle du sujet atteint d’un syndrome démentiel

Auteur(s)

Salinier Agathe

Année de soutenance

2019

Directeur(s)

Devanneaux Brigitte

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie -- Thèses et écrits académiques,

Démence -- Thèses et écrits académiques,

Zoothérapie -- Thèses et écrits académiques

Contexte : La survenue d’une démence chez la personne âgée a des répercussions qui viennent altérer les occupations individuelles et la qualité de vie. Les interventions non médicamenteuses sont désormais communément employées afin de lui apporter un sentiment de bien-être. Parmi celles-ci, la médiation animale avec le chien permet de mobiliser la personne dans une activité qui a un sens personnel et socio-culturel. L’ergothérapeute a un rôle à jouer dans la prise en compte du niveau de participation occupationnelle de la personne âgée atteinte de démence. Méthode : L’objectif de l’étude est de déterminer comment une intervention non médicamenteuse en plein essor, la médiation animale, influence la participation occupationnelle de la personne atteinte de démence. Pour cela, 33 professionnels exerçant la médiation animale auprès de ce public ont répondu à un questionnaire sur leur pratique (questions ciblées sur la participation occupationnelle). L’échantillon a ensuite été divisé en deux en fonction de leur profession. Résultats : La majorité des professionnels estiment que la démence a un impact négatif sur la participation occupationnelle. Cependant, pour 84,8% d’entre eux, cette dernière est améliorée lors des séances de médiation animale. La participation occupationnelle étant un concept central de sa profession, l’ergothérapeute en a une vision particulièrement précise. Conclusion : Pour les personnes âgées présentant un syndrome démentiel, la médiation animale par l’intermédiaire d’un chien semble améliorer la participation occupationnelle. Celle-ci est mieux prise en compte dans ces thérapies émergentes grâce à l’intermédiaire de l’ergothérapeute.