Pemphigoïdes bulleuses et gliptines : analyse rétrospective et monocentrique au CHU de Limoges
(Document en Français)
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- Auteur
- Prugnit-Rouanet Méryll
- Date de soutenance
- 28-05-2020
- Directeur(s) de thèse
- Bédane Christophe
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Dermatologie et vénéréologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Pemphigoïde bulleuse,
- Inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase IV
Introduction : La pemphigoïde bulleuse est une maladie grave. Récemment, les gliptines ou inhibiteurs de dipeptidyl-peptidase-4 ont été incrimines. Aucune recommandation n’existe sur l’attitude thérapeutique concernant la poursuite ou l’arrêt des gliptines. L’objectif de l’étude rétrospective était d’évaluer la réponse clinique à 3 mois des pemphigoïdes bulleuses sous gliptine en fonction de la poursuite ou de l’arrêt de celle-ci. Méthodes : Sur 372 pemphigoides bulleuses, 40 pemphigoides bulleuses sous gliptine ont été inclues (janv 2009-dec 2019). Le critère de jugement principal était la réponse complète à 3 mois du diagnostic, en fonction de la poursuite ou de l’arrêt des gliptines. Les critères de jugement secondaires étaient la réponse complète à 1 et 6 mois et le besoin d’un traitement systémique. Résultats : 55% étaient modérément bulleuses (≤ 10 bulles). 67,5% était sous vildagliptine. Le délai moyen entre l’introduction de la gliptine et le diagnostic de pemphigoïde bulleuse était de 28,8 mois. 20 patients ont poursuivi la gliptine et 20 patients l’ont arrêté. A 3 mois du diagnostic, un plus grand nombre de rémission complète était constaté significativement chez les patients ayant arrêté la gliptine (p = 0,0006). 13 patients étaient en réponse complète lorsque la gliptine était arrêtée contre 1 patient lorsque la gliptine était poursuivie. Cette différence se maintenait à 6 mois (p = 0,0031). Il n’y avait pas de différence significative entre les traitements dans les deux groupes (p = 0,7515). L’analyse en sous-groupe montre que les pemphigoïdes bulleuses pour lesquelles la gliptine a été arrêtée ont plus rapidement été traitées par un traitement systémique. Discussion : Nos résultats montrent que les patients ayant arrêté la gliptine sont significativement plus en rémission complète à 3 mois et 6 mois que les patients ayant poursuivi la gliptine. Conclusion : L’arrêt des gliptines pourrait permettre une mise en rémission complète plus rapide des patients ayant une pemphigoïdes bulleuse sous gliptine.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-111595
- Numéro national
- 2020LIMO3116
Pour citer cette thèse
Prugnit-Rouanet Méryll, Pemphigoïdes bulleuses et gliptines : analyse rétrospective et monocentrique au CHU de Limoges, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2020. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-111595