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Intérêt de l’injection de gadolinium pour les IRM cérébrales de suivi des patients atteints de sclérose en plaques

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse soumise à l'embargo de l'auteur : embargo illimité (accès réservé à la communauté universitaire de Limoges)
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn-private.unilim.fr/files/theses-exercice/M20203159.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Cenraud Marie
Date de soutenance
06-10-2020

Directeur(s) de thèse
Montcuquet Alexis

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Neurologie
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Sclérose en plaques,
Gadolinium,
Imagerie par résonance magnétique
Résumé :

L’accumulation intracérébrale de gadolinium est un sujet préoccupant. Des recommandations récentes suggèrent de limiter l’usage du gadolinium dans le suivi IRM des patients atteints de Sclérose en Plaques (SEP). Notre objectif est d’appréhender si l’utilisation de séquences injectées permet une meilleure détection de l’activité IRM de la maladie lors du suivi. Nous avons inclus 95 patients ayant chacun au moins 2 IRM de suivi, pour un total de 306 paires d’IRM. D’abord, toutes les séquences Fluid-Attenuated Inversion Recovery (FLAIR) étaient analysées indépendamment par deux neurologues, relevant les nouvelles lésions. Les séquences injectées étaient lues dans un second temps, déterminant si les lésions révélées par la prise de contraste avaient été vues ou non lors de la lecture en FLAIR. L’activité inflammatoire IRM était définie par l’apparition d’une nouvelle lésion FLAIR, l’élargissement d’une lésion préexistante ou la présence d’une prise de contraste. Nous avons identifié 185 nouvelles lésions. 165 étaient vues en FLAIR, 25 étaient découvertes grâce aux séquences injectées. L’injection de gadolinium a permis la détection d’une activité inflammatoire de la maladie qui n’avait pas été vue en FLAIR pour 6 IRM (1,96%). Ces 25 lésions étaient constatées sur des IRM comprenant 10 lésions ou plus (p=0,01) et une confluence de la charge lésionnelle (p<0,01). Conclusion : une limitation de l’usage du gadolinium dans le suivi de la SEP est peu susceptible d’entrainer un défaut de détection de l’activité inflammatoire de la maladie. Toutefois, notre travail montre que le gadolinium pourrait conserver une utilité chez les patients ayant 10 lésions ou plus ou ayant une confluence de leur charge lésionnelle.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-112657
Numéro national
2020LIMO3159

Pour citer cette thèse

Cenraud Marie, Intérêt de l’injection de gadolinium pour les IRM cérébrales de suivi des patients atteints de sclérose en plaques, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2020. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-112657