Auto-rééducation suite à une lésion des fléchisseurs de la main : comment l’ergothérapeute peut-il s’assurer que le patient est acteur de sa prise en charge ?

Auteur(s)

Franc Paul

Année de soutenance

2020

Directeur(s)

Sombardier Thierry

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie,

Autorééducation

Introduction : La rééducation post-chirurgicale suite à une lésion des tendons fléchisseurs nécessite une mobilisation active du doigt lésé précoce. En plus des séances avec l’ergothérapeute, le patient doit pouvoir réaliser sa propre rééducation. La part de l’éducation thérapeutique du patient est prépondérante à l’atteinte des objectifs de rééducation et est tributaire d’une relation thérapeute/patient adaptée Méthode : Nous avons réalisé une revue de la littérature pour observer l’impact de l’éducation thérapeutique sur l’auto-rééducation des patients. Nous avons recherché également des études montrant les perceptions des patients et thérapeutes concernant l’auto-rééducation pour faire émerger les facteurs d’ adhésion et de non-adhésion à un programme d’exercices à domicile. Sept études qualitatives de 1992 à 2017 ont été analysées. Résultats : L’éducation thérapeutique a un effet de primauté sur les patients. De plus, la qualité de la relation patient/thérapeute a un impact significatif sur la motivation et l’engagement du patient dans sa rééducation. Les facteurs de non-observance à l’auto-rééducation sont l’oubli, le manque de temps et la douleur des patients. Une approche centrée sur le patient rend les objectifs de rééducation du patient attrayants grâce à des activités occupationnelles significatives, ce qui augmente son engagement et accroît sa motivation. Conclusion : Les facteurs de mauvaise observance peuvent-être modérés par l’ergothérapeute grâce à des stratégies adaptatives. Il existe une multitude de façon d’éduquer le patient à sa rééducation, dans le but que celui-ci soit engagé dans ses exercices. De plus, l’approche occupationnelle peut s’avérer très bénéfique pour les patients et offre de nouvelles perspectives aux ergothérapeute de la main.