Utilisation passée et actuelle du rituximab dans les pemphigus modérés à sévères : étude rétrospective dans deux centres hospitaliers universitaires français (2006-2021)
(Document en Français)
- Thèse soumise à l'embargo de l'auteur : embargo illimité (accès réservé à la communauté universitaire de Limoges) Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Hazard Madeleine
- Date de soutenance
- 20-10-2021
- Directeur(s) de thèse
- Bédane Christophe - Pham-Ledard Anne Liên
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Dermatologie et vénéréologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Pemphigus,
- Rituximab
Le pemphigus est une dermatose bulleuse auto immune dont le pronostic a été modifié par l’utilisation du rituximab dans les formes modérées à sévères. La place du rituximab dans la prise en charge des malades a évolué au fil des années pour devenir la première ligne de traitement des pemphigus modérés à sévères. Méthode : Nous avons réalisé une étude multicentrique sur 24 malades atteints de pemphigus et traités par rituximab. Les patients étaient séparés en 2 groupes, un groupe « Recours » ayant reçu au moins une perfusion de rituximab en 2eme ou nième ligne et un groupe « PNDS » traité selon les recommandations parues en mai 2018. L’objectif de l’étude était d’étudier l’efficacité et la tolérance du rituximab dans les 2 groupes dans les 18 mois suivant la première perfusion. Résultats : Vingt-quatre malades ont été inclus, issus des centres hospitaliers de Limoges et Bordeaux, dont 17 dans le groupe « Recours » et 7 dans le groupe « PNDS ». Avant le traitement par rituximab, seulement 29% des patients du groupe « Recours » avaient présenté une rémission complète. Durant les 18 mois suivant la perfusion de rituximab, 88% des malades du groupe « Recours » et 86% des malades du groupe « PNDS » avaient été au moins une fois mis en rémission complète sous traitement. Le délai médian avant l’obtention d’une rémission complète après la première perfusion de rituximab était de 9 mois dans le groupe « Recours » et de 10,5 mois dans le groupe « PNDS ». 24% malades du groupe « Recours » et 57% des malades du groupe « PNDS » avaient rechuté au moins une fois après la perfusion de rituximab. Un malade dans le groupe « Recours » et deux dans le groupe « PNDS » ont présenté un effet indésirable grave ayant nécessité une hospitalisation. La dose médiane de prednisone reçue durant les 18 premiers mois étaient de 8130 mg dans le groupe « Recours » et de 7875 mg dans le groupe « PNDS ». Discussion : Nos résultats confirment l’efficacité du rituximab pour le traitement des malades atteints de pemphigus avec peu d’effets indésirables, ici probablement surestimés du fait de la taille des effectifs. Conclusion : Le rituximab a radicalement modifié l’histoire des malades atteints de pemphigus et est devenu en quelques années le standard du traitement de 1ère ligne de la majorité des pemphigus vulgaires et des pemphigus superficiels.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-117637
- Numéro national
- 2021LIMO3200 (thèse d'exercice)
Pour citer cette thèse
Hazard Madeleine, Utilisation passée et actuelle du rituximab dans les pemphigus modérés à sévères : étude rétrospective dans deux centres hospitaliers universitaires français (2006-2021), thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2021. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-117637