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Les amibes mangeuses de cerveau

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/P20213331.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Mailler Guillaume
Date de soutenance
13-09-2021

Directeur(s) de thèse
Courtioux Bertrand

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Pharmacie
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Naegleria fowleri,
Amibes,
Méningo-encéphalite - Thérapeutique,
Épidémiologie
Résumé :

Naegleria fowleri, surnommée l’amibe mangeuse de cerveau, est un protozoaire eucaryote unicellulaire hétérotrophe se déplaçant par projections cytoplasmiques. Elle fait partie des amibes telluriques amphizoïques. La méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP) est la seule pathologie qui lui est imputable. Il s’agit d’une infection grave du système nerveux central, mortelle dans 95% des cas en seulement quelques jours. Son diagnostic étant difficile et réalisé tardivement, les traitements existants conduisent rarement à la guérison de l’infection. Le but de notre étude a été de déterminer l’ampleur du risque sanitaire lié à la présence de N. fowleri dans les eaux de baignade et les mesures à prendre pour en limiter le risque. L’étude des caractéristiques écologiques a montré que cette amibe ubiquitaire est principalement détectée dans les eaux douces ayant une température supérieure à 25°C et possédant une source de nourriture suffisante. L’analyse des critères épidémiologiques a révélé qu’elle se développe généralement chez des sujets jeunes, préférentiellement de sexe masculin, immunocompétents et en bonne santé. La contamination s’effectue lors de baignade, suite à la pénétration du parasite dans les fosses nasales. Depuis 1965, moins de 450 cas de MEAP ont été rapportés dans le monde dont un seul en France. Notre travail a montré que la prévention constitue la meilleure protection face à cette pathologie. Certaines actions de prévention incombent aux gérants des eaux de baignade alors que d’autres incombent aux baigneurs afin de limiter le contact de la muqueuse nasale avec de l’eau pouvant être contaminée.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-118126
Numéro national
2021LIMO3331 (thèse d'exercice)

Pour citer cette thèse

Mailler Guillaume, Les amibes mangeuses de cerveau, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2021. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-118126