Prévention primaire en médecine générale de l’exposition aux écrans des enfants de moins de trois ans : étude observationnelle descriptive basée sur un audit de pratiques professionnelles chez des médecins généralistes de la Haute-Vienne, la Creuse et la Corrèze

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Enfants d'âge préscolaire,

Temps passé sur les écrans - Dissertation universitaire,

Médecine générale,

Prévention

Introduction – L’usage des écrans par les enfants est un véritable problème de santé publique du fait des conséquences à court, moyen et long termes qu’une exposition, même minime, génère sur leur sommeil, leur comportement ainsi que leurs capacités attentionnelles et cognitives. L’objectif de cette étude était de cerner les pratiques de médecins généralistes en termes de prévention de l’exposition aux écrans des enfants de moins de trois ans. Méthode – Ce travail consistait en une étude épidémiologique observationnelle descriptive par le biais de questionnaires d’audit envoyés à des médecins généralistes de l’ex-région limousin tirés au sort, interrogeant leurs pratiques de prévention de l’usage des écrans lors de consultations d’enfant de moins de 3 ans. Résultats – 12 médecins ont répondu aux questionnaires de l’étude avec un total de questionnaires d’audit renseignés pour 86 consultations d’enfants de moins de 3 ans. 75% des médecins ayant répondu ont abordé le sujet des écrans au cours de leurs consultation d’enfants de moins de 3 ans. Le sujet a été abordé dans 27,9% de l’ensemble des consultations. Les 2 principaux facteurs significatifs influençant les pratiques sont des facteurs non modifiables à savoir l’âge des médecins et le fait qu’ils soient parents ou non d’au moins un adolescent. Conclusion – Les médecins généralistes interrogés abordent la question des écrans au cours de leurs consultations d’enfants de moins de trois ans. Il serait intéressant d’améliorer les pratiques en renforçant la formation des médecins et la diffusion de recommandations, qui devraient être plus consensuelles notamment de la part de l’OMS.