Proportion du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité chez les adultes souffrant d'un trouble du comportement alimentaire

Discipline

Psychiatrie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Troubles du comportement alimentaire,

Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité,

Adultes

Contexte : les troubles du comportement alimentaire sont des pathologies chroniques ayant un retentissement majeur sur la santé physique et psychique. Ces pathologies sont associées à de nombreuses comorbidités psychiatriques et addictives. Il est fréquemment retrouvé chez ces personnes des symptômes également présents dans le trouble déficitaire de l’attention. Il semblerait que ces deux pathologies partagent des facteurs communs de vulnérabilité. Cependant, la prévalence et les caractéristiques des personnes présentant de double diagnostic restent peu connues. Méthodes : nous avons réalisé un état des lieux es connaissances actuelles de ces deux troubles et des personnes présentant ces deux pathologies. Un protocole de recherche a été proposé et validé afin d’évaluer, à l’aide de la DIVA 2.0 (Diagnostisch Interview Voor ADHD bij volwassenen), la proportion de trouble déficitaire de l’attention chez les adultes pris en charge sur le centre hospitalier Esquirol pour un trouble du comportement alimentaire et d’étudier les caractéristiques cliniques pouvant être communes aux deux troubles et se potentialiser. Il s’agit d’une étude transversale descriptive ouverte et monocentrique pour laquelle nous n’avons pu réaliser d’analyses intermédiaires. Hypothèses : le trouble déficitaire de l’attention est retrouvé en proportion non négligeable chez les personnes prises en charge pour un trouble du comportement alimentaire et les caractéristiques des personnes ayant ces deux comorbidités sont différentes de celles présentant uniquement un trouble du comportement alimentaire. Conclusion : il est important de mieux connaître les caractéristiques des personnes présentant ces deux pathologies afin de les diagnostiquer plus facilement et de leur proposer une prise en charge adaptées à leurs troubles. Pour cela, il sera nécessaire de réaliser d’autres études incluant des essais cliniques randomisés contrôlés recherchant les bénéfices et les risques des psychostimulants sur les troubles du comportement alimentaire.