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Mesure et analyse de la prévalence de l’hyperuricémie chez les patients adultes hospitalisés pour un infarctus du myocarde dans le service de Cardiologie du Centre Hospitalier de Brive-la-Gaillarde de Mai à Novembre 2021

(Document en Français)

Accès au(x) document(s)

Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20233121.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Brunot Cécile
Date de soutenance
02-06-2023

Directeur(s) de thèse
Lambert de Cursay Grégoire

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Médecine générale
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Urique, Acide,
Hyperuricémie,
Goutte (maladie),
Infarctus du myocarde,
Coronarographie
Résumé :

Introduction – La goutte est une maladie chronique dont la prévalence augmente au niveau mondial en relation étroite avec l’épidémie d’obésité et de syndrome métabolique. L’incidence d’accidents artériels, notamment coronariens, augmente chez les patients hyperuricémiques et plus encore chez les goutteux. L’hyperuricémie en tant que facteur de risque cardiovasculaire indépendant est débattue. Méthode – Une étude descriptive prospective sur la prévalence de l’hyperuricémie dans l’infarctus du myocarde est menée dans le service de cardiologie de l’hôpital de Brive-la-Gaillarde de Mai à Novembre 2021. Résultats – Au total, 173 patients admis pour un infarctus du myocarde sont inclus, d’une moyenne d’âge de 68±13.9 ans, majoritairement des hommes (70,5%). 111 patients ont une hyperuricémie (64,2%). Une corrélation positive est observée entre l’uricémie et l’IMC (p 0,015 ; r=0,2). Les patients avec lésions bitronculaires et tritronculaires ont une hyperuricémie supérieure aux patients avec une lésion monotronculaire ou l’absence de lésion significative (p 0,007). La moyenne du taux d’acide urique augmente avec le nombre de lésions coronarographiques (p 0,001). L’analyse multivariée suggère que l’hyperuricémie augmenterait le risque d’apparition de lésion coronarographique (aOR=5,7 ; p 0,004). Plus précisément, l’hyperuricémie serait le seul facteur à augmenter le risque d’apparition d’une lésion bitronculaire (aOR=6,1 ; p 0,02) et d’une lésion tritronculaire (aOR=12,9 ; p 0,003). Conclusion – Il existe une forte prévalence d’hyperuricémie au sein d’une population souffrant d’infarctus du myocarde. Cette hyperuricémie semble corrélée à la présence de lésions pluritronculaires à la coronarographie, indépendamment des facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels. Nos résultats soulignent l’importance du dépistage de l’hyperuricémie, symptomatique ou non, pour apprécier le risque d’événement cardiovasculaire aigu chez les patients à risque en médecine générale.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-123991
Numéro national
2023LIMO3121

Pour citer cette thèse

Brunot Cécile, Mesure et analyse de la prévalence de l’hyperuricémie chez les patients adultes hospitalisés pour un infarctus du myocarde dans le service de Cardiologie du Centre Hospitalier de Brive-la-Gaillarde de Mai à Novembre 2021, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2023. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-123991