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Dépistage du déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) chez les patients traités par fluoropyrimidines : impact de l’évolution de la règlementation

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/P20233350.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Calderon Caroline
Date de soutenance
17-10-2023

Directeur(s) de thèse
Picard Nicolas - Maillan Gaëlle

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Pharmacie
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase - Dépistage,
Fluoropyrimidines,
Effets secondaires,
Posologie
Résumé :

Contexte : En avril 2019, la recherche du déficit en DPD a été rendue obligatoire avant toute chimiothérapie par fluoropyrimidines (FP) pour éviter des toxicités sévères voire des décès. Les patients traités avant cette obligation de dépistage et devant être traités à nouveau du fait d’une rechute de leur cancer ont également bénéficié de ce dépistage systématique afin de pouvoir débuter un nouveau traitement par FP. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’association entre la survenue d’évènements indésirables graves précoces (EIGP) survenus lors des cures antérieures au dépistage et le statut DPD. Nous souhaitions par ailleurs étudier l’impact de ce dépistage sur les nouvelles prescriptions de FP au regard des antériorités de tolérance. L’influence de cofacteurs biologiques sur l’uracilémie et les discordances entre le phénotypage et le génotypage ont été recherchées. Méthode : A partir d’une cohorte de 100 patients du centre hospitalier de Limoges, les doses de FP administrées, les EIGP, l’âge, l’IMC et les paramètres de la fonction rénale et hépatique ont été analysés avant et après résultats du phénotypage et du génotypage. Résultats : Nos données laissent penser que le dépistage du déficit en DPD n’aurait pas permis de prédire les EIGP de grade ≥ 3 mais qu’il aurait été utile pour anticiper ceux de grade 4 (OR = 13,4 ; p = 0,024). Une uracilémie (U) ≥ 16 ng/mL a mené à une diminution de dose chez 66,7% des patients malgré une bonne tolérance au premier traitement (avant dépistage). Une U < 16 ng/mL a permis une augmentation des doses chez 10% des patients n’ayant pas eu d’EIGP lors du premier traitement. Les cofacteurs biologiques n’ont pas permis de comprendre les divergences entre tolérance et statut DPD. Dans cette population, 25% des hyperuracilémies pouvaient être expliquées par des variants délétères connus du gène DPYD. Conclusion : Le dépistage du déficit en DPD s’avère important pour prévenir les évènements indésirables les plus sévères. En plus de l’uracilémie, la prise en compte des données de tolérance à la première cure est importante pour décider des réajustements posologiques à envisager dès la deuxième cure.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-125482
Numéro national
2023LIMO3350

Pour citer cette thèse

Calderon Caroline, Dépistage du déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) chez les patients traités par fluoropyrimidines : impact de l’évolution de la règlementation, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2023. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-125482