Prévalence de la protéinurie chez les enfants allergiques
(Document en Français)
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- Auteur
- Vincent Moulu Marina
- Date de soutenance
- 27-10-2023
- Directeur(s) de thèse
- Guigonis Vincent
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Pédiatrie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Enfants allergiques,
- Protéinurie,
- Créatinurie,
- Syndrome néphrotique idiopathique
Contexte De nombreuses études réalisées depuis les années 1950 ont fait état d'un terrain atopique chez les patients souffrant du syndrome néphrotique idiopathique. Par ailleurs, une protéinurie a été rapportée chez les patients allergiques, mais dans un nombre limité d'études avec, pour la plupart d'entre elles, un faible niveau de preuve. Si elle est confirmée, elle pourrait être un indice permettant de comprendre la physiopathologie du syndrome néphrotique idiopathique. Objectif Nous avons mené une étude prospective pour comparer les valeurs des ratio protéinurie/créatininurie chez des enfants allergiques et non allergiques. Patients et méthodes Des échantillons d'urine ont été prélevés chez 196 enfants suspectés d'allergie. Les patients inclus ont été répartis secondairement dans les groupes allergiques et non allergiques grâce à un bilan allergologique préétabli. Les protéines totales, l'albumine et la créatinine ont été mesurées dans l'urine, leur distribution et les valeurs limites supérieures ont été déterminées. Resultats Six (6%) étaient protéinuriques (ratio protéinurie/créatininurie allant de 20 à 1449 mg/mmol dans le groupe allergique contre huit (8%) (21 à 219 mg/mmol) parmi les patients non allergiques (NS). Le rapport protéinurie/créatininurie moyen dans le groupe allergique et non allergique était respectivement de 28,13 et 18,18 mg/mmol (NS). A l'exception d'un seul, tous les patients protéinuriques présentaient une protéinurie à peine supérieure à la limite supérieure de la protéinurie physiologique (médiane 162,2 mg/mmol). Conclusions Les résultats de cette étude ne sont pas en faveur de l'existence d'un lien physiopathologique qui pourrait conduire de l'allergie au syndrome néphrotique idiopathique par la présence d'une protéinurie pathologique chez les patients allergiques. D'autres hypothèses doivent encore être explorées pour comprendre l'origine du SNI.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-126899
- Numéro national
- 2023LIMO3198
Pour citer cette thèse
Vincent Moulu Marina, Prévalence de la protéinurie chez les enfants allergiques, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2023. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-126899