Facteurs motivationnels et/ou freins des patientes pour réaliser leur suivi gynécologique chez le médecin généraliste

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Gynécologie,

Consultation médicale,

Médecine générale

Introduction : En France, le nombre de gynécologues et médecins généralistes (MG) décroit alors que la démographie féminine augmente. En 2021, 60% des femmes ont renoncé à des soins gynécologiques. Une minorité se tourne vers le MG pour leur suivi. L’objectif principal de cette étude était de déterminer les freins et facteurs motivationnels d’un suivi gynécologique chez le MG. L’objectif secondaire était de déterminer la connaissance des patientes sur l’offre de soin gynécologique de leur MG. Matériel et méthode : Un étude observationnelle quantitative descriptive transversale a été réalisée à l’aide d’auto-questionnaires disposés dans 20 cabinets de médecine générale des départements de Haute-Vienne et Corrèze. Résultats : Sur 268 réponses, 74% réalisait leur suivi chez le gynécologue contre 8% chez le MG. 44% avait un suivi gynécologique conforme aux recommandations. Les freins évoqués sont la formation du MG (45%), le sexe masculin (29%), la gêne envers le MG (20%). Les facteurs favorisants sont l’accessibilité (73%), la relation de confiance (70%), l’obtention d’un DU (66%), le suivi d’ensemble (58%), le genre féminin (40%). La possibilité d’un suivi gynécologique en MG est ignorée dans 67% des cas. 86% de la cohorte était prête à réaliser le suivi gynécologique en médecine générale. Conclusion : La possibilité d’un suivi gynécologique par le MG reste méconnue alors que la population féminine serait prête à adhérer à ce circuit patient. Le maintien des formations et la priorité de la relation médecin-patiente reste les leviers des freins évoqués. Une campagne d’information permettrait d’améliorer l’offre de soin.