Fiche descriptive
Etat des lieux de la déprescription d’hypnotiques type Z-drugs (zolpidem et zopiclone) en Médecine Générale dans le Limousin
(Document en Français)
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- Auteur
- Meric Elise
- Date de soutenance
- 10-10-2024
- Directeur(s) de thèse
- Bureau Yniesta Coralie
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Médecine générale,
- Hypnotiques,
- Zolpidem,
- Zopiclone,
- Déprescription médicamenteuse
Introduction : La France est le 2ème pays le plus consommateur de benzodiazépines en Europe. Les médecins généralistes en sont les principaux prescripteurs. Malgré une durée maximale de prescription de 28 jours et le passage en 2017 du zolpidem sur ordonnance sécurisée, on observe une prescription au long cours chez de nombreux patients. L’étude est un état des lieux de la déprescription des hypnotiques type Z-drugs (zolpidem et zopiclone) par les médecins généralistes du Limousin. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la prévalence de déprescription de ces molécules. Les objectifs secondaires étaient d’identifier motivation, difficultés et freins et de recenser les outils utilisés pour les déprescrire. Méthode : Nous avons réalisé un audit de pratique interrogeant un panel de 33 médecins généralistes en Limousin. L’étude a duré 3 mois. Résultats : 183 questionnaires ont été remplis. Plus de la majorité des praticiens (60,4%) déclaraient souhaiter déprescrire la Z-drugs. 36,6% des patients ont eu leur Z-drug déprescrite en fin de consultation. Pourtant, 89% des patients prenaient une Z-drug depuis plus de 28 jours et 67,2% depuis plus de 6 mois. Pour plus de la majorité des prescriptions (66,1%), les patients avaient plus de 65 ans. La principale motivation des praticiens à déprescrire était le délai supérieur à 28 jours. La principale difficulté était le refus du patient, définitif ou temporaire (60,4%). Le principal frein évoqué (44,8%) était également le refus du patient d’arrêter le traitement. En cas de déprescription, les techniques non médicamenteuses ne concernaient que 21% des déprescriptions, et la TCC ne concernait que 4% des déprescriptions. La substitution médicamenteuse ou l’arrêt brutal du traitement étaient préférés. Conclusion : Cet audit a montré de nettes difficultés à déprescrire les Z-drugs, spécialement en population gériatrique malgré un taux final de déprescription acceptable de 36,6%. La difficulté et le frein majeurs étaient le refus du patient. Les outils les plus utilisés étaient arrêt brutal et substitution avec un recours encore trop faible à la TCC malgré des recommandations la plaçant en première intention dans la prise en charge de l’insomnie chronique et du sevrage aux hypnotiques.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-132552
- Numéro national
- 2024LIMO3189
Pour citer cette thèse
Meric Elise, Etat des lieux de la déprescription d’hypnotiques type Z-drugs (zolpidem et zopiclone) en Médecine Générale dans le Limousin, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2024. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-132552