Fiche descriptive
Description d'une cohorte de patients atteints d'holoprosencéphalie avec des variants du gène SHH : focus sur les microformes
(Document en Français)
- Thèse consultable sur internet, en texte intégral. Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Boutfol Ophélie
- Date de soutenance
- 18-10-2024
- Directeur(s) de thèse
- Odent Sylvie
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Génétique médicale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Holoprosencéphalie,
- Protéine Sonic hedgehog,
- Organes - Malformations,
- Malformations crâniofaciales,
- Génotype
Contexte : l'holoprosencéphalie (HPE) est une maladie génétique congénitale caractérisée par un défaut de clivage des hémisphères cérébraux conduisant à des anomalies cérébrales et crâniofaciales, survenant très tôt au cours du développement embryonnaire. Il existe 5 types d'hpe : alobaire, semilobaire, lobaire, interhémisphérique moyen et microforme. Le gène Sonic Hedgehog (SHH) a été le 1er identifié dans l'hpe, et c’est le plus souvent associé à des variants génétiques. Il code un morphogène qui crée un gradient de concentration le long du tube neural pour permettre sa ventralisation. Méthodes : Cet article présente une cohorte de 77 cas index atteints d'hpe et de 96 apparentés porteurs d'un variant de SHH. Les données ont été collectées à partir de la base de données HPE qui répertorie les patients souffrant d'hpe en Europe pour lesquels un avis a été demandé à Rennes. 60 variants différents ont été rapportés. Les termes HPO ont été utilisés pour décrire les phénotypes des patients. Résultats : 47,4 % présentaient des microformes d'hpe. Les anomalies cérébrales autres que l'hpe étaient plus fréquentes dans les formes sévères que dans les microformes. Il en est de même pour les malformations des orbites, du nez, des oreilles, les fentes labio-palatines et les anomalies surrénaliennes. À l'inverse, les malformations dentaires et les anomalies des fosses nasales étaient plus fréquentes dans les microformes que dans les formes sévères. Une région de la séquence protéique intermédiaire est dépourvue de variants pathogènes. L'oligogénisme explique en partie la variabilité phénotypique pour un même variant et les difficultés à trouver des corrélations génotype-phénotype en ne s'intéressant qu'aux variants de SHH.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-132674
- Numéro national
- 2024LIMO3204
Pour citer cette thèse
Boutfol Ophélie, Description d'une cohorte de patients atteints d'holoprosencéphalie avec des variants du gène SHH : focus sur les microformes, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2024. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-132674