Evaluation de l’évolution du volume du fibrome dominant et de la hauteur utérine en IRM, à trois mois d’une embolisation des artères utérines pour fibrome(s) symptomatique(s) en fonction de la réponse thérapeutique

Discipline

Radiologie et imagerie médicale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Imagerie par résonance magnétique,

Embolisation utérine,

Fibrome,

Volume

Objectif : Le but de cette étude est de déterminer s’il existe un lien entre l’évolution du volume du fibrome dominant et/ou de la hauteur utérine en IRM, 3 mois après une embolisation des artères utérines, et la réponse thérapeutique à 6 mois. Matériel et méthodes : Soixante patientes ayant eu une embolisation des artères utérines pour fibromes symptomatiques du 1er janvier 2018 au 1er janvier 2024 ont été incluses dans cette étude rétrospective monocentrique. L’âge moyen était de 42,2 ans. Toutes les patientes ont eu une IRM pelvienne avant l’embolisation, à 3 mois et à 6 mois ainsi qu’une consultation après l’IRM des 6 mois. L’agent emboligène utilisé était EmboGold® Microspheres (500-700 μm). Toutes les mesures ont été réalisées en IRM sur les séquences axiale et sagittale T2. Résultats : 49 patientes (81,7%) présentaient un succès thérapeutique à 6 mois de l’embolisation contre 11 (18,3%) qui présentaient un échec. Le volume du fibrome dominant à 3 mois de l’embolisation diminuait en moyenne de 44,5% (± 43,1) dans le groupe succès contre une augmentation moyenne de 4,5% (± 58,7) dans le groupe échec (p = 0,003). La hauteur utérine à 3 mois de l’embolisation diminuait en moyenne de 10,9% (± 14,5) dans le groupe succès contre une augmentation de 1,5% (± 18,3) dans le groupe échec. Conclusion : Il existe une association significative entre l’évolution du volume du fibrome dominant ainsi que de la hauteur utérine sur l’IRM réalisée 3 mois post-embolisation des artères utérines pour fibrome symptomatique et la réponse thérapeutique à 6 mois de l’embolisation. L’évaluation précoce à 3 mois en IRM présente donc un intérêt concernant la réponse thérapeutique à 6 mois de l’embolisation.