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Prise en charge des patients porteurs de sonde vésicale à demeure au long cours : enquête auprès de 228 médecins généralistes au Limousin

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20103155.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Roux Antoine
Date de soutenance
14-12-2010

Directeur(s) de thèse
Descazeaud Aurélien

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Médecine générale
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Appareil urinaire -- Infections - Thèses et écrits académiques,
Médecine générale - Thèses et écrits académiques
Résumé :

Objectif : Evaluer la prise en charge des patients porteurs de sonde vésicale à demeure (SV) au long cours par les médecins généralistes (MG) du Limousin. Méthode : Un auto-questionnaire a été envoyé à 603 MG du Limousin pour les interroger sur leur prise en charge des patients porteurs de SV. Résultats : 228 questionnaires ont été analysés provenant de 126 MG exerçant en secteur urbain ou semi-urbain, et 102 MG exerçant en secteur rural. Les MG suivaient en moyenne 1,3 patients porteurs de SV. Selon l’enquête, la SV était changée par eux même dans 23,2% des cas, par un urologue dans 23,7%, et par une infirmière dans 53,1%. La fréquence rapportée de changement était de 2, 4, 6 et 8 semaines dans respectivement 7,4%, 59,2%, 15,4%, et 10,5% des cas. 64,5% disaient prescrire systématiquement des soins locaux par une infirmière. Les poches collectrices utilisées étaient stériles dans 42,5% des cas et non stériles dans 38,2% des cas. Une majorité de MG faisaient changer la poche collectrice quotidiennement (56,1%), et ne faisaient faire d’ECBU qu’en cas d’infection symptomatique (58,3%). En cas d’ECBU positif sans symptôme, l’attitude était un changement de SV avec traitement antibiotique dans 23,2% des cas, un traitement antibiotique sans changement de SV dans 14,5% des cas, un ECBU de contrôle dans 23,7% des cas, ou de ne rien faire dans 35,5% des cas. 50% des MG se disaient demandeurs de recommandations précises pour prendre en charge les SV. En comparant les pratiques en fonction du type d’exercice des MG, les différences significatives suivantes ont été observées : les MG ayant une activité rurale par rapport aux autres suivaient en moyenne plus de patients porteurs de SV, avaient moins recours aux poches collectrices stériles et les faisaient changer moins souvent, adressaient moins souvent les patients à l’urologue en cas d’infection symptomatique, et avaient moins souvent recours à l’urologue pour assurer les changements de SV. Conclusion : Cette étude met en évidence une hétérogénéité des pratiques des MG pour la prise en charge des patients porteurs de SV. Les habitudes étaient différentes selon le mode d’exercice rural ou urbain. Certaines pratiques rapportées apparaissent éloignées des recommandations des sociétés savantes. Ce travail pourrait constituer une base pour l’élaboration de documents d’information destinés aux MG.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-33123
Numéro national
2010LIMO3155

Pour citer cette thèse

Roux Antoine, Prise en charge des patients porteurs de sonde vésicale à demeure au long cours : enquête auprès de 228 médecins généralistes au Limousin, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2010. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-33123