Mécanisme de la nycturie chez le patient parkinsonien
(Document en Français)
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- Auteur
- Romain Julie
- Date de soutenance
- 06-09-2013
- Directeur(s) de thèse
- Descazeaud Aurélien
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Parkinson, Maladie de - Thèses et écrits académiques,
- Nycturie - Thèses et écrits académiques,
- Nycturie - Dissertations universitaires,
- Polyurie - Dissertations universitaires
Objectif : L'objectif de ce tavail était de déterminer si la polyurie nocturne (PN) et la nycturie étaient plus fréquentes chez les patients ayant une maladie de Parkinson idiopathique (MPI), en comparaison avec la population générale du même âge. Méthode : Une étude prospective a étét réalisée sur 70 patients consultant de façon habituelle un neurologue. Une évaluation de la symptomatologie urinaire a été réalisée par questinnaire USP (Urinary Symptom profile)et catalogue mictionnel. Une nycturie était définie par 2 levers ou plus réveillant le patient pour uriner. Deux définitions de la NP ont été utilisées : une diurèse nocturne supérieure ou égale à 33% de la diurèse totale (NUV33), et une diurèse nocturne supérieure ou égale à 90ml/min (NUP90). Les données ont été comparées à celles d'une cohorte récente (Van Doorn et al, Prevalence, incidence, and resolution of nocturnal polyuria in a longitudinal community-based study in older men : the Krimpen study, Eur. Urol. 2013, 63, 542-547). L'hypothèse principale à tester était que les patients atteints de MPI avaient une PN 2 fois supérieure à la PN retrouvée dans la population du même âge selon la définition NUP90. Résultats : L'âge moyen des patients était de 71 ans (45-86) et le ratio homme/femme de 33/30. Les scores moyens d'incontinence urinaire d'effeort, d'hyperactivité vésicale et de dysurie étaient de 0,57, 5,84 et 0,9. La prévalence de la nycturie était de 28,6%. La prévalence de la PN selon les définitions NUV33 et NUP90 était respectivement de 64,5% et 17,7% dans le groupe total, et respectivement de 66% et 21,5% chez les patients présentant une nycturie. Aucune différence significative n'a été observée par rapport à la cohorte de référence en ce qui concernait la prévalence de la nycturie et de la PN. L'hypothèse principale testée n'a pas été vérifiée. Conclusion : Chez les patients atteints de MP, ni la PN ni la nycturie n'ont été observées de façon plus fréquente que dans une population générale du même âge non atteinte de MPI.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-33689
- Numéro national
- 2013LIMO3123
Pour citer cette thèse
Romain Julie, Mécanisme de la nycturie chez le patient parkinsonien, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2013. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-33689