Prescription de clichés d'abdomen sans préparation aux urgences pédiatriques : un exemple de mise en oeuvre des recommandations et évaluation des pratiques au CHU de Limoges

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Prostate -- Cancer - Thèses et écrits académiques,

Médecine générale - Thèses et écrits académiques,

Dépistage (médecine) - Thèses et écrits académiques

Objectifs : Diminuer les prescriptions d'ASP injustifiés dans un service d'urgences pédiatriques après diffusion des recommandations de l'HAS. Evaluer le retentissement d'un changement de pratiques sur la qualité de prise en charge des patients. Matériel et méthodes : Etude interventionnelle de type avant-après à la fois rétrospective et prospective, visant à mettre en oeuvre des recommandations médicales par leur diffusion au moment de la prescription d'ASP aux urgences pédiatriques. Inclusion de 199 patients de 0 à 17 ans, ayant eu un ASP et/ou une échographie abdominale-pelvienne en 2009 avant diffusion des recommandations. Résultats : 171/199 enfants ont eu un ASP en 2010, en comparaison à 31/120 en 2009, ce qui représente une diminution de 82,54% des prescriptions d'ASP après notre intervention. Nous avons parallèlement observé une augmentation des prescriptions d'échographies abdominales-pelviennes prescrites seules de 68,75% en 2010. Conclusion : Notre intervention a permis une diminution significative du taux de prescriptions d'ASP aux urgences pédiatriques, mais cette amélioration des pratiques en terme quantitatif ne s'accompagne pas d'une amélioration de la qualité de la démarche diagnostique, avec une augmentation parallèle de prescriptions d'échographies injustifiées. Ceci reflète le constat général d'une incertitude clinique, et du besoin de recours à des examens complémentaires injustifiés, ce qui nécessite de ce fait la mise en oeuvre d'un plan d'action d'amélioration des pratqiues.