Zone jonctionnelle de l'utérus en IRM et taux d'implantation en FIV : étude chez 626 patientes

Discipline

Radiodiagnostic et imagerie médicale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Endométriose - Thèses et écrits académiques,

Imagerie par résonance magnétique - Thèses et écrits académiques,

Fécondation in vitro - Thèses et écrits académiques

Etude de la zone jonctionnelle (ZJ) de l’utérus à l’IRM sur le taux d’implantation en FIV. Déterminer l’efficacité d’un traitement par analogues de la GnRH en cas de ZJ anormale. Etude rétrospective chez 626 patientes incluses en FIV ayant eu une IRM pelvienne (Philips 1,5 T) avant la procédure. La moyenne des mesures de ZJ (AJZ) et la valeur maximale (MJZ) ont été notifiées, corrélées au taux de grossesse par patiente et par transfertet comparées aux autres données d’échec d’implantation comme l’âge et la qualité embryonnaire. La valeur de ZJ a été évaluée sous traitement par analogues de la GnRH chez 34 patientes. Le taux de grossesse par patiente était de 48,7 % et de 28,7% par transfert. En cas de ZJ anormale, avec AJZ>8,5 mm et MJZ>=12 mm faisant suspecter la présence d’un adénomyose, le taux de grossesse par transfert chutait à 4,5%. Ces résultats étaient indépendant de l’âge et de la qualité embryonnaire. Le traitement par analogues de la GnRH diminuait de façon significative l’épaisseur de la ZJ et le taux de grossesse après traitement était de 59,5%. Une anomalie de l’épaisseur de la ZJ utérine est un facteur indépendant prédictif d’échec de grossesse en FIV et un traitement par analogue de la GnRH fait diminuer l’épaisseur de cette ZJ et améliore le taux d’implantation.