Prévalence de la tubulopathie proximale infraclinique chez le patient VHB chronique naïf de tout traitement
(Document en Français)
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- Auteur
- Jacques Jérémie
- Date de soutenance
- 26-10-2012
- Directeur(s) de thèse
- Loustaud-Ratti Véronique
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Gastro-entérologie et Hépatologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- De Toni-Debré-Fanconi, Syndrome de - Thèses et écrits académiques,
- Hépatite B - Thèses et écrits académiques,
- Carence en vitamines D - Thèses et écrits académiques
Introduction : Le lien entre rein et VHB se fait essentiellement par l’intermédiaire de pathologies dysimmunitaires associées (PAN, Glomérulonéphrites). L’existence d’une réplication virale intra-tubulaire potentiellement apoptotique et quelques études cliniques suggèrent une atteinte rénale tubulaire proximale en lien direct avec le virus. La créatinine est un marqueur d’atteinte glomérulaire peu sensible pour le diagnostic d’atteinte tubulaire et l’utilisation de marqueurs précoces de dysfonction tubulaire proximale est nécessaire. Matériel et méthodes : 81 patients souffrant d’hépatite B chronique et naïfs de tout traitement ont été inclus prospectivement et consécutivement au CHU de Limoges entre décembre 2011 et juin 2012. La tubulopathie proximale infraclinique était définie en accord avec la littérature par l’association de deux marqueurs parmi une glycosurie non diabétique, une anomalie de la réabsorption du phosphore ou de l’acide urique, une béta-2-microglobulinurie ou une cystatinurie significative. Résultats : Aucun patient ne souffre de tubulopathie proximale infraclinique. Une seule anomalie de la fonction tubulaire proximale a été isolée chez 13 patients. Aucune différence clinique, biologique ou virologique n’a été mise en évidence entre les patients avec ou sans anomalie de la fonction tubulaire proximale. 95% des patients souffrent d’un déficit en 25-OH2-Vitamine-D3. Conclusion : Cette étude, intégrée dans le projet HBV secure d’évaluation de la toxicité tubulaire proximale du ténofovir et de l’entécavir, est la première étude prospective montrant la faible probabilité d’atteinte rénale tubulaire proximale infraclinique, préexistante à tout traitement antiviral et donc potentiellement liée au VHB utilisant de plus des marqueurs précoces de dysfonction tubulaire proximale.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-37737
- Numéro national
- 2012LIMO3155
Pour citer cette thèse
Jacques Jérémie, Prévalence de la tubulopathie proximale infraclinique chez le patient VHB chronique naïf de tout traitement, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2012. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-37737