Identification des freins à la réalisation de l'IVG médicamenteuse en cabinet de ville en Haute-Vienne

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Avortement - Thèses et écrits académiques,

Médecine générale - Thèses et écrits académiques

Dans la pratique libérale, la responsabilité médicale est pleine et entière. Les réformes du système de santé amènent les praticiens libéraux à relayer les établissements médicaux et à coopérer au sein d'un système de santé en pleine mutation. Cette pratique qui représente 1 IVG sur 8 au niveau national est inexistante en Haute Vienne. Nous avons essayé d'identifier les principaux freins à partir d'un questionnaire envoyé à 250 praticiens libéraux gynécologues, médecins généralistes formés ou non en gynécologie, exerçant en Haute-Vienne. L'étude menée est significative avec un taux de réponse de 60%. Après analyses des résultats nous constatons que les médecins généralistes déclarent à 88% avoir un manque d'informations techniques et administratives sur le sujet. Les médecins formés en gynécologie (DIU) sont 18% à citer la difficulté d'accès à l'échographie de datation. Les gynécologues identifient à 15% des freins structurels concernant la relation hopital/ville. La création d'un réseau de praticiens libéraux volontaires avec un protocole identifiant des référents semble nécéssaire. La prise en charge en cabinet des IVG médicamenteuses représente une alternative également conditionnée par l'information de la population. La diffusion de l'information médicale doit se faire autour de ce réseau via les soins primaires et secondaires. L'IVG médicamenteuse au cabinet de ville en Haute Vienne devrait compter une centaine d'actes d'ici 5 ans ce qui nous amèneraient à 10% des IVG de Haute Vienne.