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Grossesse et tabac : évaluation de l'impact des taux de monoxyde de carbone expire par les mères arrivant en salle de travail sur l'état des nouveaux-nés et le mode d'accouchement

(Document en Français)

Accès au(x) document(s)

Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20113160.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Da Silva Ghewy Liliane
Date de soutenance
24-10-2011

Directeur(s) de thèse
Aubard Yves

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Médecine générale
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Monoxyde de carbone - Thèses et écrits académiques,
Tabagisme passif - Thèses et écrits académiques,
Tabagisme chez la femme enceinte - Thèses et écrits académiques,
Accouchement - Thèses et écrits académiques,
Nouveau-nés - Thèses et écrits académiques
Résumé :

Le tabagisme est le principal facteur de risque modifiable de la morbi-mortalité associée à la grossesse, en particulier le faible poids de naissance et la grande prématurité.Depuis 2004, il était recommandé de mesurer systématiquement le taux de monoxyde de carbone expiré par les femmes enceintes arrivant en salle de travail car il s’agissait de la seule mesure objective du degré d’intoxication oxycarbonée.Ces recommandations étaient à la base de cette étude transversale rétrospective qui a analysé 2695 mesures entre le premier janvier 2010 et le 31 juillet 2011. Les mesures ont été réalisées en salle de travail à l’hôpital mère-enfant de Limoges pour tous les accouchements ayant abouti à la naissance d’un enfant unique non prématuré.Les résultats étaient très significatifs (p<0,0001) quant au lien entre le taux de monoxyde de carbone expiré et le poids de naissance du nouveau-né (perte de 252 grammes en moyenne pour les enfants nés de très grosses fumeuses). Nous avons pu également montrer de façon significative l’impact sur les valeurs du pH fœtal (acidose métabolique dans le groupe des très grosses fumeuses, p<0,0076) et sur la carboxyhémoglobine fœtale (augmentation de 3,11% en moyenne pour le groupe des très grosses fumeuses, p<0,0001). Cette étude a également permis de faire le lien avec le tabagisme passif du conjoint (p<0,0003).En revanche, l’augmentation des taux de monoxyde de carbone ne semblait pas avoir d’impact sur les scores d’APGAR à une ou cinq minutes, ni sur le mode d’accouchement. Il n’y a pas eu de différence significative observée. L’âge gestationnel était raccourci mais de façon non significative (p=0,5974).La mesure du taux de monoxyde de carbone expiré paraît donc être appropriée pour objectiver à la fois le tabagisme actif et passif des femmes enceintes et documenter les conséquences cliniques d’origine toxique sur le nouveau-né.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-38597
Numéro national
2011LIMO3160

Pour citer cette thèse

Da Silva Ghewy Liliane, Grossesse et tabac : évaluation de l'impact des taux de monoxyde de carbone expire par les mères arrivant en salle de travail sur l'état des nouveaux-nés et le mode d'accouchement, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2011. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-38597