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Investigation de cas groupés de pneumocystose dans un service de néphrologie

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/P20103330.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Pestourie Nathalie
Date de soutenance
18-10-2010

Directeur(s) de thèse
Mounier Marcelle

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Pharmacie
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Pneumocystose - Thèses et écrits académiques,
Rein - Greffe - Thèses et écrits académiques
Résumé :

La pneumocystose est une pathologie pulmonaire, due à un champignon, touchant les individus atteints de déficits immunitaires (congénitaux, acquis ou induits par des thérapeutiques immunosuppressives). La transmission interhumaine est aujourd’hui encore controversée, pourtant la description de cas groupés de pneumocystose chez des transplantés rénaux est de plus en plus fréquemment décrite dans la littérature. Entre novembre 2007 et février 2010, 15 cas de pneumocystose ont été diagnostiqués dans le service de néphrologie du CHU de Limoges. Cette émergence de cas groupés a donné lieu à des investigations épidémiologique (courbe épidémique, tableau synoptique), mycologique et génotypique (séquençage des régions ITS 1 et 2 (Ineternal Tanscribed Spacer)). Les caractéristiques cliniques des patients ainsi que leurs facteurs de risque ont été analysés. L’analyse des séjours des patients a permis de relever de nombreux croisements entre les patients (moyenne 8,2) créant ainsi de nombreuses opportunités de contamination. Le génotypage des ADN extraits des prélèvements respiratoires des patients a mis en évidence trois génotypes différents : SYD1g (13 patients), Ai (1 patient) et Eg (1 patient). La prédominance du génotype Syd1g chez les patients de l’épisode oriente vers une transmission croisée. Les mesures préventives misent en place (isolement gouttelettes des patients atteints et l’introduction d’une prophylaxie chez les patients ayant un taux de CD4 bas) ont permis de stopper l’épidémie. La découverte d’un génotype prédominant et la grande promiscuité entre ces patients sous-tendent l’hypothèse d’une transmission interhumaine nosocomiale.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-40297
Numéro national
2010LIMO3330

Pour citer cette thèse

Pestourie Nathalie, Investigation de cas groupés de pneumocystose dans un service de néphrologie, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2010. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-40297