Le paludisme à Madagascar : vecteurs et parasites, faciès épidémiologiques et conséquences pour la lutte

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Paludisme - Thèses et écrits académiques,

Madagascar - Thèses et écrits académiques,

Épidémiologie - Thèses et écrits académiques,

Pharmaciens - Thèses et écrits académiques

Le paludisme est une maladie due à des parasites du genre Plasmodium transmis par les moustiques femelles appartenant au genre Anopheles. En 2006, l'OMS enregistrait 247 millions de cas dans le monde, à l'origine d'un million de décès, principalement chez les enfants de moins de cinq ans vivant en Afrique. La proximité géographique de Madagascar et du continent africain ainsi que la nature très mérissée de la population malgache soulèvent des questions quant à l'origine et l'épidémiologie du paludisme sur la Grande Ile. Les parasites ont été importés par des hommes venus d'horizons différents ; P. Falciparum prédomine. On rencontre trois vecteurs majeurs, tous issus de la faune de l'Afrique continentale, et un vecteur d'importance locale, endémique. Les premiers ont peuplé des gîtes analogues à ceux d'Afrique et reproduit des faciès épidémiologiques similaires, ce qui se traduit par une grande hétérogénéité de la transmission. Cette variété des faciès épidémiologiques impose une diversification des méthodes de luttes. Les résultats obtenus entre 2000 et 2010 sont très encourageants et les efforts doivent être maintenus, afin d'atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Notamment, la communication est importante pour obtenir l'adhésion des populations. Le pharmacien a toute sa place dans cette démarche.